M. Amor Mansour, ministre de la Justice Amor Mansour, qui vient d'être nommé ministre de la Justice au gouvernement Habib Essid, est né le 27 janvier 1958 à Tunis.Titulaire d'une maîtrise en droit de la faculté de Droit de Tunis en 1983, Amor Mansour avait, jusque-là, occupé le poste de gouverneur de l'Ariana (Grand Tunis). Il a, également, assuré la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis avant de devenir, en 2014, président de chambre à la Cour de cassation. Amor Mansour a été nommé, en 1995, au poste de chargé de mission au cabinet du ministre de la Justice où il a participé à l'élaboration des conventions africaine et arabe de lutte contre le terrorisme, ainsi qu'aux travaux des commissions préparatoires des pays arabes en vue de la création de la Cour pénale internationale. Il est marié et père de trois enfants. M. Hédi Majdoub, ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub, qui vient d'être nommé ministre de l'Intérieur, est né le 1er décembre 1969 à Nabeul. Il est titulaire d'une maîtrise en sciences juridiques (1993) et d'un diplôme de troisième cycle de l'Ecole nationale d'administration (ENA) en 1997. Il avait, également, fait partie de la promotion 2012 de l'Institut de défense nationale. Majdoub a entamé sa carrière professionnelle au sein de l'inspection du ministère de l'Intérieur. Il avait occupé le poste de chargé de mission au cabinet du ministre de l'Intérieur et chef du service Prospection, évaluation et analyse, avant qu'il n'accède en 2011 au poste de chef de cabinet du ministre de l'Intérieur jusqu'à sa nomination comme secrétaire d'Etat aux Affaires locales. M. Mahmoud Ben Romdhane, ministre des Affaires sociales Mahmoud Ben Romdhane, nommé le 6 janvier ministre des Affaires sociales, occupait le poste de ministre du Transport dans le premier gouvernement Essid depuis février 2015 jusqu'à sa nouvelle nomination. Universitaire retraité (spécialité sciences économiques), Ben Romdhane a obtenu son doctorat d'Etat en sciences économiques en 1981 et son diplôme d'agrégation dans la même spécialité en 1987. Il a, notamment, enseigné, entre 1981 et 2008, aux facultés de Sciences économiques de Sfax et de Tunis. Ben Romdhane a également occupé le poste de président d'Amnesty International et a été un des membres fondateurs de son bureau à Tunis. Né le 9 juin 1948 à Tunis, il est originaire du gouvernorat de Gabès (Métouia). Il est marié et père de trois enfants. Mme Sonia M'barek, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine Sonia M'barek, nommée le 6 janvier, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, au sein du deuxième gouvernement Essid, est née en 1969 à Sfax. Elle succède à Latifa Lakhdhar. Après des études au Conservatoire national de Tunis, Sonia M'Barek a obtenu en 1986 un diplôme dans la musique arabe. Elle a également fait des études à la faculté de Droit et des Sciences politiques au Campus El-Manar à Tunis où elle a décroché une licence en droit public et un diplôme d'études approfondies en sciences politiques. Sonia M'barek, qui mène une carrière de chanteuse, s'est produite pour la première fois en soliste, à l'âge de neuf ans, avant d'être sacrée en 1987 meilleure voix de l'année au Festival de la chanson tunisienne, ce qui lui a permis d'être parmi les voix féminines les plus sollicitées. Elle a, jusqu'a sa récente nomination, occupé le poste d'assistante à l'Institut supérieur de Musicologie de Tunis, dans la spécialité droits humains, droits d'auteur et gestion des projets et contrats artistiques, où elle enseigne également les techniques du chant oriental et andalou et anime des ateliers et conférences sur ce genre de musique. Entre 2005 et 2008, elle a été à la tête du Festival de la musique tunisienne — baptisé depuis 2014 «Journées musicales de Carthage (JMC)». Par la suite, elle a été élue ambassadrice de bonne volonté de la Société tunisienne de lutte contre le cancer (Atcc), pour la période 2006-2008. Depuis 2012, elle occupe le poste de conseillère artistique de l'ONG «al-Boustane» afin de promovmoir la culture arabe aux Etats-Unis d'Amérique. En 2014, la nouvelle ministre avait pris les rênes du Festival international de Carthage qui fêtait son cinquantenaire, devenant ainsi la première femme tunisienne à diriger ce prestigieux festival, durant deux éditions consécutives (2014 et 2015). Sonia M'Barek est mariée et mère de deux enfants. Anis Ghedira, ministre du Transport Anis Ghedira, nommé le 6 janvier ministre du Transport, occupait le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Equipement et de l'Habitat, chargé de l'Habitat au gouvernement Habib Essid. Né le 7 novembre 1974 à Monastir, Ghedira est détenteur d'un diplôme d'architecte et possède un bureau d'études et d'architecture. Il est également gérant d'une société de promotion immobilière. Membre du bureau exécutif de Nida Tounès chargé des affaires de la jeunesse, Ghédira est actif au sein de la société civile. Il est marié et père de deux enfants. M. Kamel Ayadi, ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance de la Lutte contre la corruption Kamel Ayadi est né en 1960. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Enit, d'un diplôme d'études supérieures spécialisées en droit, et un diplôme de langue anglaise de l'université de Cambridge. Expert international en stratégie de gestion de l'intégrité et de lutte anticorruption et formateur certifié par des institutions américaines en éthique, gouvernance, leadership et stratégie d'intégrité. Il a assumé plusieurs responsabilités, dont en particulier celle de président de l'Instance nationale des télécommunications et de secrétaire d'Etat au ministère de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire. Il fut également secrétaire général puis président de l'Ordre des ingénieurs de Tunisie, avant d'assurer successivement les fonctions de vice-président, puis président de la Fédération mondiale des organisations d'ingénieurs de 1999 à 2013. Il a reçu le Prix international ‘'Georges Washington'' pour l'année 2011 décerné par l'Union des ingénieurs américains, en reconnaissance de ses efforts de leadership international et ses travaux pour la lutte contre la corruption. Kamel Ayadi est très actif, avant et après la révolution, dans les domaines du développement régional, de la gouvernance, de la lutte anticorruption et de la science et de la technologie. Il a fondé et présidé des institutions agissant dans ces domaines, telles que le Centre de réflexion stratégique pour le développement régional, le Centre international pour la lutte contre la corruption et l'Institut mondial de l'éthique et du leadership. Il a participé à la réalisation de plusieurs études et des consultations sur ces sujets. Il est actif depuis vingt ans au niveau international. Il a présidé, animé et contribué à des groupes de travail pour la réalisation de travaux et études pour le compte d'institutions internationales, telles que l'ONU, (groupe de travail science et technologie), l'Unesco (rapport international sur l'ingénierie), Projet mondial de la justice, Brookings Institutions, l'Alliance mondiale des Nations unies pour les technologies de l'information et des communications au service du développement. Il a contribué de manière active à des événements de l'ONU, dont en particulier le Sommet Mondial sur la Société de l'Information et a été élu en tant que membre du bureau international de la société civile relevant des Nations unies de 2001 à 2005 représentant la communauté internationale science et technologie. Il est également membre correspondant de l'Académie Pan-américaine de l'ingénierie et membre honoraire du forum mondial de l'innovation. Il a été de 2007 à 2013 le président fondateur de la commission internationale permanente pour la lutte contre la corruption. Il est également conseiller et représentant du Centre britannique pour la lutte contre la corruption auprès de la région Mena. Il contribue en tant que membre du groupe de travail chargé par l'Organisation internationale de la normalisation au développement de la norme internationale sur la corruption. Il a contribué de très près au développement de la première norme anti-bribery pour le compte du British standard institute. Depuis 2005, il est à la tête d'un réseau d'experts internationaux dans le domaine de l'éthique et la lutte contre la corruption. Il a développé et géré des projets de renforcement des capacités dans le domaine de lutte contre la corruption financés par le Pnud, la Banque mondiale (Global Partnership for Social Accountability), le ministère des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas, le Projet mondial de la justice. Il a donné plus de 150 conférences dans des congrès et séminaires internationaux dans 70 pays. Il a présidé, organisé et contribué à plus de 100 congrès internationaux en Tunisie et dans d'autres pays (Inde 2007, Brésil 2008, Kuweït 2009, Argentine 2010, Genève 2011). M. Mohsen Hassen, ministre du Commerce M. Mohsen Hassen, qui vient d'être nommé ministre du Commerce, est né le 10 octobre 1970 à Mahdia. Hassen est titulaire d'un doctorat exécutif en gestion des affaires obtenu à l'université de Paris en 2002, d'un certificat d'études supérieures en gestion bancaire de l'Institut de financement du développement du Maghreb (Ifid) en 1996 et d'un diplôme d'études supérieures (DES) en matière de techniques bancaires de l'Institut technique de banque de Paris et de Tunis en 1999. Son parcours professionnel a commencé à la Banque nationale agricole (BNA) de 1996 jusqu'à 2001, puis il a occupé le poste de président-directeur général de la société Maghreb Food pendant la période 2001-2004, ensuite il a assuré la présidence du conseil d'administration d'un groupement de sociétés jusqu'à sa nomination dans le gouvernement de Habib Essid. Il a enseigné dans les universités tunisiennes et a travaillé aussi en tant qu'expert et consultant auprès de plusieurs organisations internationales. Mohsen Hassen est député à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et vice-président du parti de l'Union patriotique libre (UPL). Il est marié et père de quatre enfants.