Henry Kasperczak ne conduira pas le onze national au Rwanda. Des ennuis de santé l'ont contraint à passer sur le billard et il aura besoin de récupérer. Le sélectionneur national va rester la mort dans l'âme à Tunis et suivre le Chan à la télévision comme le plus simple supporter. C'est son adjoint Hatem Missaoui qui aura la délicate tâche de guider la sélection nationale durant cette joute continentale. On dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Aujourd'hui, Missaoui se voit plus propulser au-devant de la scène. Il a une chance à saisir. Il devra savoir tirer son épingle du jeu. L'adjoint de Kasperczak est face à un gros défi. Sa cote grimpera s'il parvient à passer le premier tour de l'épreuve. Il gagnera encore des galons s'il arrive au dernier carré et en finale, si la chance est avec lui. On lui souhaite de réussir. Ce scénario nous rappelle celui de 2011 lorsque Bertrand Marchand, alors sélectionneur national, avait été limogé et remplacé par son adjoint Sami Trabelsi. La suite, on la connaît. L'équipe de Tunisie avait réussi un parcours sans faute en ce temps-là pour remporter le titre. Pourvu que l'histoire se répète. On aimerait bien voir un second entraîneur tunisien brandir le trophée et réussir la passe de deux après 2011. Néanmoins, les forfaits se succèdent en équipe de Tunisie et Hatem Missaoui devra jongler pour trouver le onze idéal. Après Touzghar, Jemal, Iheb Msakni et Lahmar, c'est au tour du Clubiste Abdelkader Oueslati de déclarer forfait. Des absences qui pourraient peser lourd dans la balance. C'est à ce niveau qu'intervient le rôle de Hatem Missaoui. Il devra trouver les bonnes solutions. S'il réussit, on le lui souhaite, Missaoui se lancera dans le grand bain. Sa carrière prendra une autre tournure, à l'image de celle de Sami Trabelsi qui a franchi le palier supérieur. Le véritable examen commence pour Hatem Missaoui à Kigali. Bonne chance!