Plusieurs projets de coopération sont prévus entre la municipalité de Tunis et celle de Florence. La décentralisation locale constitue l'un des domaines de coopération les plus importants. Un accord d'entente et de coopération a été signé hier à l'Hôtel de Ville par M. Dario Nardelmla, maire de Florence (Italie), qui effectue une visite officielle à Tunis les 13 et 14 janvier, et M. Seïfallah Lasram, président de la municipalité de Tunis. L'objectif de cette visite est de tisser des liens de coopération fructueuse entre les deux villes. M. Lasram nous a déclaré, à cette occasion, que cet accord de coopération va permettre à la municipalité de Tunis de bénéficier de l'expérience de la ville de Florence dans plusieurs domaines et particulièrement dans la décentralisation des affaires communales. La Constitution tunisienne consacre la décentralisation locale. A l'avenir, les arrondissements municipaux pourraient gérer leurs propres affaires et fournir des services de qualité et de proximité aux citoyens. Aménagement d'un complexe sportif Il été convenu, de même, dans le cadre de cet accord, d'établir une coopération dynamique entre la Fédération nationale des villes tunisiennes et son homologue de Florence. Au programme de la coopération également, on peut citer le développement des activités et des échanges dans le domaine de la jeunesse et du sport ainsi que la contribution de la ville de Florence à l'aménagement d'un complexe sportif dans l'une des zones défavorisées relevant du périmètre communal. En effet, ce complexe pourrait être aménagé, selon les dires du maire de la ville de Tunis, à Hrairia, Séjoumi ou Ezzouhour. A noter que la commune de Florence dispose d'une bonne expérience dans le domaine de l'aménagement et peut apporter un plus dans l'infrastructure sportive grâce à son expertise. L'accord signé est entré déjà en vigueur et les projets prévus vont démarrer au cours de cette année. Le projet de décentralisation communale, à titre d'exemple, constitue un chapitre important sur lequel mise le gouvernement. Pour concrétiser ce projet, une délégation relevant de la municipalité de Tunis se rendra prochainement à Florence en vue d'approfondir ses connaissances en matière de gestion locale. A la faveur de cette nouvelle démarche de gestion, la municipalité de Tunis pourrait avoir, à terme, des revenus stables qui lui permettraient de réaliser ses projets. Les arrondissements municipaux auraient, de leur côté, la possibilité de gérer les affaires locales sans recourir forcément à l'administration centrale. «La municipalité de Tunis, qui est responsable de l'aménagement et de la maintenance des chaussées dans la ville de Tunis, ne perçoit aucun revenu», explique notre interlocuteur. Même le droit de circulation n'est pas perçu par la commune. A l'avenir, il serait possible de fournir même une part de cette taxe à la municipalité.