Le large score réussi contre la Libye chez elle attise davantage notre gourmandise. Et du coup, notre équipe nationale se trouve sommée de rééditer un tel exploit pour rassurer pour de bon. La tombée du rideau sur la phase des poules, précédant la phase finale de la CAN 2021 qui aura lieu au Cameroun en janvier prochain, est prévue pour cet après-midi à l'occasion du dernier match de la Tunisie contre la Guinée équatoriale. Cette rencontre, tout comme celle qui a eu lieu jeudi dernier à Benghazi contre la Libye, n'aura aucun impact sur le cours des choses puisque la qualification de la Tunisie est déjà scellée. Le seul petit objectif qui sera encore visé par notre équipe nationale consiste à terminer en beauté sans la moindre défaite car nos internationaux ont réussi quatre victoires et un match nul (contre la Tanzanie 1-1). Et c'est largement dans les cordes des protégés de Mondher Kebaïer qui étaient les auteurs d'un remarquable show offensif en terre libyenne (5-2). La Guinée équatoriale est, elle aussi, qualifiée étant donné que, tout compte fait, elle aura terminé en deuxième place. Ainsi, le match de tout à l'heure sera négocié sans la moindre pression pour les deux heureux élus. Mais le fait de porter les couleurs nationales constitue toujours une motivation spéciale pour tout le monde. Il y va du devoir national à honorer sans la moindre négligence. Les talents de la nouvelle vague On est même persuadés que la détermination de confirmer l'exhibition de force de Benghazi sera très grande. C'est du moins ce à quoi l'on peut s'attendre avec cette nouvelle vague de joueurs talentueux concoctés par le coach national et dont certains commencent déjà à faire date, tels que Issa Idouni, Seïf Jaziri, Mohamed Dräguer, Mohamed Ali Ben Romdhane, Anis Ben Slimane et tant d'autres. Le timonier national en est ravi car cela lui facilite énormément la tâche lors des choix tactiques. Mieux encore, Kebaïer sera devant un vrai embarras du choix à l'avenir en raison de l'évident nivellement de plusieurs joueurs, constaté presqu'à chaque poste. Par exemple, Mohamed Dräguer semble bien parti pour faire éclipser un autre grand arrière latéral droit : Wajdi Kéchrida. Idem pour les postes des compartiments de l'entrejeu et de l'attaque qui regorgent de valeureux joueurs appelés à se livrer à une rude concurrence pour mériter une place de titulaire dans la troupe de Kebaïer. Même sur le plan de l'harmonie et des automatismes, l'équipe nationale donne des signes très prometteurs depuis les matches amicaux livrés au Cameroun (0-0), au Nigeria (1-1) et au Soudan (3-0). Une autre confirmation devant la Guinée Equatoriale aujourd'hui consolidera davantage cette idée et nous permettra de rêver très grand quant aux prochaines échéances internationales. La défense, seul bémol Toutefois, il reste encore beaucoup de travail à effectuer au niveau du compartiment arrière qui accuse souvent un flottement inquiétant. Lequel flottement est «masqué» par les réussites de la ligne avant. Peut-on parler d'un choix consistant à favoriser le jeu offensif basé essentiellement sur le soutien constant des défenseurs à l'attaque ? On n'en sait pas grand-chose. Mais ce qui est sûr, ce sont les bourdes individuelles enregistrées jusque-là, particulièrement les axiaux et le gardien, qui méritent une attention particulière. On espère que les correctifs nécessaires commencent aujourd'hui face à la Guinée Equatoriale.