Une vision positive de l'avenir, pariant sur le dialogue et le partenariat entre acteurs économiques. La présidente du Centre des jeunes dirigeants (CJD), Wafa Laâmiri, a souligné que les difficultés économiques que vit actuellement la Tunisie restent conjoncturelles et peuvent être résolues, à condition de garantir un climat de confiance qui repose sur le dialogue social et le partenariat entre les acteurs économiques. Présentant, jeudi dernier, au cours d'une conférence de presse, les grandes lignes de la stratégie du CJD pour la période 2016-2017, Wafa Laâmiri a ajouté que la garantie de la paix sociale et l'appui de l'initiative des jeunes permettront de réaliser les objectifs économiques. La stratégie du nouveau bureau exécutif, élu le 11 décembre 2015, est basée sur deux volets essentiels. Le premier consiste à renforcer le rayonnement du CJD aux niveaux national et mondial, à travers la consolidation de ses relations extérieures avec les partenaires internationaux. Le deuxième volet concerne la présentation de recommandations et de solutions aux problèmes économiques, outre l'élaboration d'études et de recherches économiques en vue de soutenir le rôle des entreprisesdans leur environnement économique et social, dans un cadre assurant le développement des régions. Le CJD œuvre, par ailleurs, à développer les affaires et à réduire les difficultés auxquelles font face les acteurs économiques, en encourageant le dialogue social qui doit être basé sur des principes majeurs tels que la responsabilité, la solidarité, l'initiative et l'innovation. Pour la jeune présidente, l'adoption des principes d'innovation et d'initiative, ainsi que de renforcement des relations entre les dirigeants d'entreprises économiques et les jeunes diplômés du supérieur, permettront de renforcer la position et le rôle de ces dernières. Présent pour l'occasion, le ministre du Développement et de la coopération internationale, Yassine Ibrahim, a affirmé dans son intervention que «l'année 2016 sera celle du renforcement de l'économie, contrairement à 2015 qui a constitué une continuation des années difficiles qu'a connues le pays au niveau économique». Et d'ajouter que «la concrétisation des réformes administratives adoptées par le gouvernement contribuera à booster l'investissement et atteindre les objectifs économiques et sociaux, dont notamment la reprise de la croissance économique et le développement». Le président de la fondation Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS), Hans Jert Pottering, a, pour sa part, estimé que la Tunisie reste une exception en matière de préservation des principes de liberté et de justice, malgré la gravité des défis économiques auxquels elle fait face. Ces défis sont essentiellement liés au développement des régions défavorisées, a-t-il encore indiqué, ajoutant que la Tunisie est sur la bonne voie par rapport aux pays arabes. A souligner que le CJD compte 400 jeunes tunisiens dirigeants d'entreprises économiques.