Rio de Janeiro accueillera du 5 au 21 août 2016 les prochains Jeux olympiques. Comme d'habitude, les quatre principaux sports collectifs, en l'occurrence le football, le handball, le basket et le volley, seront les grands absents de ce rassemblement planétaire. La Tunisie ne sera finalement représentée que par les sports individuels. D'ailleurs, ce n'est pas par hasard si notre pays s'est illustré par les Mohamed Gammoudi, Habib Galhia, Fethi Missaoui, Oussama Mellouli et Habiba Ghribi. Pour remporter leurs médailles, tous ces athlètes se sont mis tôt au labeur. Ces Jeux olympiques se préparent des mois et des mois à l'avance. Aujourd'hui, nous sommes en droit d'affirmer qu'il y a du retard au niveau de la préparation. La tutelle a mis un budget à la disposition des athlètes concernés. Dernièrement, une commission entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Cnot a été mise sur pied. Elle a débloqué la somme de 2 milliards et 300 millions de millimes supplémentaire pour la préparation. Quoi qu'on dise, ce budget qui paraît consistant pourrait s'avérer insuffisant. Le verdict final des Jeux olympiques nous le dira. D'un autre côté, il y a le facteur temps. Une manifestation de l'importance des Jeux olympiques se prépare des années à l'avance. On parle dans cette logique du cycle olympique. Les grands champions en savent quelque chose. Demandez-le à Usain Bolt. Le Jamaïcain se met au travail assez tôt. Nos champions travaillent actuellement dans l'ombre. C'est le cas principalement de Habiba Ghribi et Oussama Mellouli. Ce sont les soldats de l'ombre. Le plus important est que la Tunisie parvienne à remporter une médaille olympique. C'est le souhait de tout un peuple. Les sports individuels restent un motif de fierté de tout un peuple. Pourvu qu'on soit dans les normes.