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Maïwenn, Audiard, Desplechin et les autres
Grand écran au petit Carnot
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 02 - 2016

Le petit Carnot devient un lieu de diffusion de l'actualité cinématographique française et européenne. Depuis le 5 février dernier, tous les vendredis et lundis à 18h00, sont projetés des films français récents. Des succès, des films d'art et d'essai, pour tout public, avec une programmation riche en diversité et en qualité.
Sur grand écran, l'Institut français de Tunisie propose des films en partenariat avec d'autres salles de la capitale (Much Loved est déjà présenté dans d'autres cinémas), ou en solitaire, pour amener à découvrir ce qui n'est pas montré ailleurs (Les Ogres est l'un de ces très beaux films dont aucune programmation n'est encore prévue à Tunis). Cette programmation est aussi l'occasion parfaite de se rattraper des projections auxquelles les festivaliers des JCC n'ont pas pu assister : Dheepan, Valley of love, Trois souvenirs de ma jeunesse, montrés au Petit Carnot dès les mois de février et mars.
Le programme s'établit autour du week-end : le même film est présenté le vendredi soir et le lundi soir. Deux rendez-vous de la cinéphilie et du divertissement à suivre tout au long de l'année et qui toucheront une diversité de genres : la fiction, le documentaire, le film d'animation...
Les films programmés jusqu'au mois d'avril : Mon roi, de Maïwenn, avec Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot, Louis Garrel ; Much loved, de Nabil Ayouch, Dheepan, de Jacques Audiard, Palme d'Or de Cannes 2015 ; Le Prophète, film dont les voix francophones d'outre-Atlantique font écho au film d'animation français ; Valley of love, de Guillaume Nicloux, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu ; Trois souvenirs de ma jeunesse, d'Arnaud Desplechin ; la glace et le ciel, de Luc Jacquet... et tant d'autres titres sur l'actualité fictionnelle et documentaire.
La soirée inaugurale fut donc, avec Mon roi, le dernier opus de la comédienne et réalisatrice Maïwenn, celle qui a déjà signé de son empreinte si particulière le bal des actrices et l'incontournable Polisse pour lequel elle obtint le prix du Jury au festival de Cannes 2011 et remporta un succès au box office français
Mon roi est l'histoire de Tony qui vient d'être admise dans un centre de rééducation sportif après une chute de ski. Lors d'un entretien avec la psychologue de l'établissement, la jeune femme accepte l'idée que sa blessure au genou, qui nécessitera une longue et difficile rééducation, est probablement liée à l'état dans lequel elle se trouve. Tony se remémore alors les dernières années : elle se souvient d'abord de sa rencontre, au cours d'une soirée, avec Georgio, un restaurateur séduisant et impulsif. D'abord conquise par ce personnage hors norme, elle constate peu à peu qu'il peut se montrer aussi égoïste que manipulateur...
Avec des plans serrés, Maïwenn dépeint une passion amoureuse, une chute libre d'une histoire d'amour qui se construit comme des montagnes russes, elle prend les émotions à bras-le-corps et, d'une manière énergique, nous prend en otage d'une belle histoire crue et cruelle.
Pour cette histoire de passion destructrice où une femme finit rompue à force d'aimer, Le roi des connards. Giorgio est plus séduisant que dix hommes réunis, partager son existence est une promesse de vivre encore plus fort. Alors, elle signe pour un mariage avec enfant, tromperie, mensonges, regains de bonheur tonitruants, alcool qui console et calmants à dose mortelle. Chaque scène, comique ou tragique, est saisissante. Chez Maïwenn, une simple scène de drague prend une tournure insolite et la visite d'un appartement devient un moment d'une rare violence...
Mon roi déborde d'émotion, le spectateur est saisis par tant de proximité avec les personnages, il est pris de sympathie pour Tony, elle, si brillante, qui se laisse malmener par le prototype d'un pervers narcissique. Mais l'écriture de Maïwenn ne laisse pas de place pour un quelconque jugement de valeur... les scènes d'amour et de complicité son débordantes de sincérité, le duo Vincent Cassel- Emmanuelle Bercot fonctionne à merveille. Les rires sont vrais, les violences encore plus.


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