La deuxième phase du Programme d'appui à la gouvernance urbaine démocratique et au développement économique local (Padugel) a démarré et se prolongera jusqu'en 2018, a annoncé le Centre international de développement pour la gouvernance locale innovante (Cilg- VNG international). Ce programme vise l'accompagnement du processus de décentralisation, de démocratisation de la vie locale et de développement local en Tunisie, a précisé Cilg VNG International dans un communiqué publié vendredi dernier. Il coïncide avec le lancement par le ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'aménagement du territoire d'un texte de réforme du processus de décentralisation en Tunisie : «Le Code de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et de la construction». Ce texte fera l'objet, le 16 février, d'une journée de discussion et d'échange de points de vue des différents intervenants, notamment les communes tunisiennes, la société civile, les experts en gouvernance locale et décentralisation... . L'objectif est de formuler des analyses et des recommandations qui seront par la suite communiquées aux acteurs politiques concernés. Cilg-VNG International est le bureau régional pour la zone Mena de l'Agence de coopération internationale de l'association des communes néerlandaises (VNG International). Créé en 2012, il gère, à partir de Tunis, plusieurs programmes d'appui à la gouvernance locale démocratique et au développement économique local dans la région. Réalité et perspectives du meuble tunisien Des chaises, des fauteuils, des salles à manger, chambres à coucher et d'enfants ainsi que des séjours ...en bois noble ou en panneaux MDF, mélangeant les styles moderne, classique et artisanal, avec une tendance pour les couleurs claires (grège, blanc-gris, beige, marron clair), occupent les stands du 25e salon du meuble de Tunis (du 5 au 14 février 2016) au Parc des expositions du Kram. Cette édition témoigne, d'après certains professionnels et exposants, d'un saut qualitatif dans l'industrie du meuble en Tunisie, en dépit d'une crise conjoncturelle que le secteur a connue au cours des dernières années. Un manque de main-d'œuvre qualifiée et une offre limitée, destinée à hauteur de 95% au marché local ainsi qu'une forte dépendance en matière d'intrants, en grande partie importés, constituent les principaux maux du secteur. «C'est grâce à l'organisation de ce salon, où sont exposés des meubles purement tunisiens, que les professionnels ont fourni des efforts colossaux pour améliorer la qualité de leurs articles en intégrant des designs séduisants et fonctionnels, tout en suivant la tendance des couleurs», affirme Abdelkrim Chaâbani, propriétaire d'une société de meubles à Hammamet qui en est à sa 23e participation à ce salon. Le Centre technique de l'industrie du bois et de l'Ameublement «Cetiba» a identifié un plan d'action pour permettre aux entreprises du secteur des meubles d'accéder à un palier supérieur de compétitivité afin de mieux se positionner économiquement aux niveaux national et international, d'autant que le taux d'exportation du secteur n'est que de15%. Le Cetiba a lancé un appel à tous les intervenants du secteur, à travers ce salon, à contribuer à cette stratégie qui vise à réduire l'impact de la concurrence des produits importés et améliorer la compétitivité des entreprises du secteur. Critiques contre l'accord de libre-échange «Aleca» Vingt-sept associations tunisiennes, françaises et euro-méditerranéennes de la société civile ont déploré, avant-hier vendredi, l'absence d'une vision de développement social dans l'accord de libre-échange complet et Approfondi «Aleca» entre la Tunisie et l'Union européenne (UE), qui fera l'objet de négociations à partir du 15 février. Les organisations ont estimé, dans un communiqué publié par le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (Ftdes), que «cet accord ne comprend aucun changement de stratégie à même de permettre à la Tunisie de faire face aux défis de développement, des demandes d'emploi et des revendications en matière de justice sociale». Les associations ont mis en garde contre «une divergence d'intérêts de la Tunisie et l'UE et d'une concurrence déséquilibrée entre les sociétés tunisiennes et européennes». Le Tunindex en baisse «L'indice Tunindex a clôturé la séance de vendredi dans le rouge avec une régression de 0,88% à 5241,64 points et avec un volume d'échange de 3,396 millions de dinars (MD)», selon l'intermédiaire en bourse Mena capital partners (MCP). Sotetel arrive en première position des plus fortes hausses avec 5,82%, à 2,36 dinars(D), suivie par Siphat qui a progressé de 3%, à 5,15 D et Attijari Leasing qui a enregistré une performance de 2,87%, à 18,96 D. Du côté des baisses, on retrouve Mpbs avec une chute de 4,38% à 5,45 D, suivie de Telnet, qui enregistre une baisse de 4,17%, à 3,67 D et de Carthage Cement, qui recule de 3,79%, à 1,52 D. Au niveau de la semaine, l'indice a clôturé la semaine du 8 au 12 février dans le rouge, s'enfonçant de 3,39 % à 5 241,64 points», selon l'intermédiaire en Bourse «Tunisie Valeurs». «Hormis l'indice des sociétés Holding, tous les indices sectoriels de la Place se sont inscrits en territoire négatif, ramenant la performance du Tunindex depuis le début de l'année 2016, à 2,98%, a analysé l'intermédiaire. La semaine boursière a été marquée par une amélioration notable du rythme des échanges, où les capitaux échangés lors de la séance du vendredi ont effleuré les 103 millions de dinars (MD). L'analyse des valeurs montre que le titre Sotetel s'est adjugé la plus forte hausse de la semaine boursière. Portée par un courant acheteur, la valeur s'est envolée de 29% à 2,460 dinars(D) dans un flux de 0,3 MD.