De nouveaux hôpitaux bientôt sur les rails et revalorisation des hôpitaux de Tajérouine et Dahmani Naguère malade de ses structures hospitalières, Le Kef est en passe de marquer des points précieux en matière d'amélioration des prestations de service sanitaires, grâce d'abord à l'instauration de l'option universitaire dans trois services, en l'occurrence la chirurgie, la néphrologie et l'orthopédie, outre la réhabilitation des deux hôpitaux locaux de Tajérouine qui se verront attribuer le statut d'hôpitaux régionaux de la catégorie B. Bien que l'on soit un peu loin des aspirations de la population et de toutes ses ambitions à s'offrir une médecine de pointe à même de lui épargner les peines de déplacement vers la capitale ou vers les régions où les prestations médicales sont évoluées, les zones côtières en l'occurence, l'on ne peut que saluer à sa juste mesure cette avancée notable vers le statut universitaire, lequel ne peut que représenter un salut pour des patients ayant longtemps souffert le martyre. Déja, quatre millions de dinars ont été injectés en 2015 pour la restauration de certains services de l'hôpital régional du Kef auxquels s'ajouterait une nouvelle escarcelle de cinq millions de dinars qui ira à la rénovation de cette structure d'accueil, la plus importante de la région. A Tajérouine, cinq millions de dinars ont été, à leur tour, investis pour le reclassement de l'hôpital en un hôpital régional : un passage qui s'effectue par l'ajout de certaines spécialités comme la pédiatrie, la gynécologie et les urgences ainsi que les consultations externes, outre les commodités d'accompagnement, telles la restauration, la radiologie, l'analyse et la chirurgie (bloc opératoire). Il faudra attendre la fin 2017 pour que le projet soit finalisé, à en croire le directeur régional de la santé qui souhaite que cette manne se poursuive dans la région où, encore, six nouveaux services de l'hôpital régional viennent d'être renforcés par des médecins spécialistes (gynécologie, chirurgie, pédiatrie, etc.), alors que 35 cadres paramédicaux (infirmiers, aide-soignants et techniciens supérieurs) ont été aussi recrutés pour les besoins de la cause. Autre bonne nouvelle, elle concerne le reclassement de l'hôpital de Dahmani pour le faire passer de la catégorie «local» à la catégorie «régional B», soit un apport appréciable pour l'amélioration des prestations de service et leur rapprochement du citoyen, ce qui impliquera inévitablement un gain en temps et une qualité de soins appropriée et répondant aux exigences d'une médecine évoluée. De leur côté, les deux projets de création de deux nouveaux hôpitaux locaux à Sakiet Sidi Youssef et à Nebeur vont bon train. Ils sont sortis des tiroirs et seront mis en œuvre sous peu avec un coût global de 2,5 millions de dinars par hôpital. En regardant de près, l'on remarque que les trains de mesures prises dans le domaine de la santé sont en bonne voie, même si beaucoup de chemin reste à accomplir mais il est préférable de s'assurer d'«un tiens» que «deux tu l'auras». L'adage semble toujours de rigueur tant bien que mal, mais l'on est loin de la fin des requêtes populaires qui ne rêvent que d'une chose : que la médecine ne se brade pas dans l'avenir au plus offrant. Honni soit qui mal y pense.