La Fondation Bourguiba célèbre 60 ans d'indépendance Ce sera une très belle commémoration que prépare la Fondation Bourguiba à l'occasion du soixantième anniversaire de l'Indépendance le 20 mars prochain. Les instigateurs de l'évènement, Meryem Bourguiba et Raja Farhat, se sont donné pour thème d'inspiration la phrase emblématique de Bourguiba : «Pour que le citoyen tunisien puisse devenir l'instrument de sa propre émancipation». A partir de là, on allait décider d'honorer l'excellence : celle de soixante jeunes issus de 24 gouvernorats qui recevront le Prix Bourguiba toutes disciplines confondues. Celle de soixante artistes qui se produiront ce jour-là. Celle de soixante anciens Sadikiens, toutes générations confondues, qui viendront témoigner, puisque ce sera à Sadiki, creuset de l'élite tunisienne, que se déroulera l'évènement. Celle de la Rachidia qui accompagnera la cérémonie au rythme d'un répertoire tunisien. Association des amis du Palais D'Erlanger C'est une belle tradition dans le monde muséal : créer des associations d'amitié qui impliquent la société civile et fédèrent les bonnes volontés. Le Palais D'Erlanger annonce la création d'une association de ce genre, et c'est une très bonne nouvelle. On se demande cependant où en est l'Association des Amis du Bardo dont on avait annoncé la création il y a déjà quelques années. A paraître Deux nouveaux romans sont actuellement sous presse, et seront présentés au moment de la foire du livre. Il s'agit du dernier ouvrage de Faouzia Zouari, «Le corps de ma mère», édité par Démeter et Gallimard conjointement, roman dont l'auteur annonce : «Toute ressemblance avec les personnages n'est pas fortuite, même s'il s'agit d'une fiction». Le second livre, un roman également, est celui d'un auteur tout aussi suivi, et édité lui aussi par Démeter : Faouzi Mellah. Il a pour titre celui d'une chanson de Saliha «Ya Khil, salem». Beyt Rukh Ce sera un lieu comme il en existe peu au monde. Trois en fait, l'un à Marrakech, l'autre à Alger, le troisième à Sidi Bou Saïd. Beyt Rukh, hôtel de charme, mais aussi lieu où souffle l'esprit, propose un espace à vocation artistique. On y viendra travailler, rencontrer des gens, se ressourcer, lire. Une petite galerie d'art, et une bibliothèque alimentée par les clients fera de ce lieu un espace de convivialité, d'échanges de savoirs, de partage et de générosité. Y viendront ceux qui adhèrent à cette culture de fraternité. Les trois espaces Beyt Rukh partagent les mêmes codes architecturaux, la même option de décoration à base de récup, à moindre coût, et la même politique de faire vivre les activités artistiques et culturelles par les revenus de l'hôtel. Beyt Rukh Sidi Bou Saïd ouvrira bientôt ses portes. Cela bouge du côté de Kassar Saïd Une animation inhabituelle agite le vieux et magnifique palais de Kassar Saïd. Depuis la superbe exposition de tableaux et de trônes organisée il y a une vingtaine d'années, rien n'était venu déranger la torpeur des lieux. Il semblerait que l'on y prépare une exposition d'œuvres peintes, de mobilier et d'objets du XIXe siècle et du début du XXe. Une fondation mécène prendrait en charge ce projet. L'Arnaque de l'Art Contemporain Le sujet a fait couler beaucoup d'encre, et la frontière entre le génie et l'imposture est souvent ténue. De nombreux critiques d'art ont soulevé le problème de par le monde. Rachida Triki a décidé de le traiter à son tour. Elle prépare un livre intitulé : «L'Arnaque de l'Art Contemporain».