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Les papillons du Kef arrivent
Du nouveau du cÔté du Centre des arts dramatiques du Kef
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 02 - 2016

Entre sa nouvelle création «La terre des papillons» et les «24 heures» du Kef qui arrivent bientôt, le centre des arts dramatiques du Kef tente de tenir le cap malgré vents et marées.
La nouvelle création du centre des arts dramatiques du Kef a choisi les papillons pour parler de la cruauté de ce monde. « Terre de papillons» promet de donner du spectacle. Un spectacle épique. La dramaturgie et la mise en scène sont de Sami Nasri. Les dialogues sont de Noureddine Hammami et Sami Nasri. «C'est une pièce qu'on peut qualifier de politique, dit Sami Nasri, dans le sens où c'est une œuvre qui part de l'histoire politique et développe son impact sur la société». En fait le spectacle a pour contexte les années 80 qui, selon le dramaturge, constituent une période très semblable à ce que nous vivons aujourd'hui. Un spectacle qui se déroule précisément de novembre 1987 jusqu'à l'assassinat d'Abou Jihad en avril 1988. Le monde vivait la même agitation politique et sociale à l'époque. «Par rapport à ce sujet on a pris comme point de départ l'agitation et le bouillonnement que vivait l'université tunisienne. L'histoire est celle d'une agression d'un étudiant par son camarade, explique Sami Nasri. L'un de ces étudiants était juif. A partir de là, le spectacle pose aussi la question des minorités en Tunisie. Ces grandes mutations politiques sont-elles en train de nous faciliter l'acceptation de l'autre ou son rejet ? Cette apparente évolution politique et ouverture des esprits ne cacherait-elle pas un verrouillage interne de soi ?».
Et ce n'est pas tout, car «La terre des papillons» va plus loin, puisque cette agression évoque aussi la question de la cause palestinienne. Une cause vue à travers le prisme d'une société tunisienne en pleine mutation.
Pourquoi la cause palestinienne ? Nous lui avons posé la question. «Pour moi, c'est la clé qui nous permet de débattre des valeurs en Tunisie, répond Sami Nasri. La société tunisienne, qui avait des valeurs et des principes jusqu'à un certain moment, a commencé à les perdre, au fil du temps. Le problème réel est que l'absence des valeurs peut engendrer l'extrémisme et la violence. Bien entendu, nous exposons cette problématique à travers une construction théâtrale et pas à travers un discours politique», explique-t-il. La première de cette pièce aura lieu le 4 mars au centre des arts dramatiques du Kef avant de participer au festival international de Kenitra au Maroc.
Pour les 24 heures du théâtre au Kef (les 26 et 27 mars) les choses vont bon train. «Pour nous, cette manifestation est d'une très grande importance pour la culture dans la région du Kef. Une manifestation unique en son genre qui doit avoir lieu malgré toutes les difficultés», dit Sami Nasri. «Cette année, nous avons tenté d'avoir un maximum de spectacles étrangers. Il y a une dizaine de pays d'Europe et des pays arabes qui participeront à cette session avec au programme plus de cinquante spectacles».
«Le théâtre et les arts : ouverture et défi» sera le thème des 24 heures de théâtre qui sont une célébration de la journée mondiale du Théâtre. La manifestation s'étendra également cette année sur tout le nord-ouest de la Tunisie : Siliana, Jendouba et Béja. Interrogé sur le financement de cette manifestation, Sami Nasri déplorera le manque d'attention du ministère de la culture vis-à-vis de cette manifestation. «Nul n'ignore l'importance de cette manifestation culturelle dans une région comme le Kef qui draine chaque année un public de plus en plus important. Notre objectif est de donner plus d'élan à cette manifestation pour que les jeunes générations puissent y adhérer afin que cela devienne un grand rendez-vous international et fait de la Tunisie une destination artistique. Jusque-là nous n'avons reçu aucune réponse de la part des autorités de tutelle. Développer une manifestation comme les 24 heures du théâtre du Kef est quelque chose de vital si on pense vraiment à la décentralisation de la culture», conclut-il


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