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Un violon magistral, des musiciens en parfaite symbiose
Musique
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 03 - 2016

Concert de Yasmine Azaiez vendredi dernier à la salle de l'Agora à La Marsa.
Vendredi dernier, la salle de l'Agora était pleine comme un œuf. Les spectateurs venus en masse ont pu goûter au plaisir d'une soirée riche et colorée assurée par la jeune artiste Yasmine Azaiez et son groupe de musiciens, citons : Yasmine Azaiez, Hédi Fahem, Omar El Ouaer, Marouen Allam, Nefaa Allam et Mohamed Bel Haj Kacem.
Née en 1988, Yasmine Azaiez a commencé le violon à Londres à l'âge de 4 ans avec la professeur Helen Brunner selon la méthode Suzuki. A l'âge de 8 ans, elle intègre l'école Yehudi Menuhin en Grande-Bretagne où elle a étudié le violon avec le professeur Raceij Rakowski pendant onze ans. Reconnue par ses professeurs comme étant «une virtuose ayant un immense talent», elle s'installe à Boston où elle étudie l'improvisation contemporaine au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre. C'est à ce moment-là que commence le début d'une belle carrière internationale exemplaire.
Dans un style bien à elle, avec décontraction et disponibilité, prouvant que ce n'est pas incompatible avec travail et rigueur. Ses choix sortent parfois des sentiers battus comme en témoigne sa participation remarquable en tant que compositrice de la bande originale du film Histoires tunisiennes sorti en 2012, réalisé par Nada Mezni Hafaiedh. Yasmine Azaiez a également eu un rôle majeur dans ce film, celui du personnage «Shams», aux côtés des acteurs Taoufik Ayeb et Chekra Rammeh.
Un état d'esprit qui se retrouve également dans son répertoire. Sa facilité à aborder chaque style, en y ajoutant une touche personnelle, impressionne. Sa performance de vendredi dernier va dans ce sens-là, nous faisant redécouvrir des qualités d'expression insoupçonnées dans les morceaux qu'elle a interprétés et qui sont issus de son dernier album, ainsi qu'à travers les reprises originales de chansons internationales et tunisiennes connues qu'elle nous a offertes.
Au violon comme au chant, Yasmine Azaiez captivait l'assistance avec une exécution juste et une voix suave.
Avec son joli timbre pop soutenu par clavier, contrebasse, batterie, guitare électrique, darbouka et percussions irréprochables, la jeune virtuose aborde une série de chansons en anglais plongeant le public dans un univers charmant et intimiste de soul, pop et jazz. Elle offre ainsi un ensemble de reprises originales de titres connus tels que «Caravan» de Duke Elligton , une belle relecture jazzy et originale au violon et instruments de «Taht El Yasmina Fellil» et «Ya samra» ainsi qu'un nombre de compositions dans le cadre d'un double hommage rendu aux grands artistes Hédi Jouini et Ridha Kalaii.
La complicité est consommée entre la violoniste et les instrumentistes. Le jeu chaleureux et vibrant occupe pleinement l'espace créant une atmosphère intime avec le public. La mise en scène est simple et signifiante, c'est le violon qui anime les autres instruments, il tire les ficelles, fait briller les lumières. Il est également le maître du rythme qu'il impose et du jeu du ton.
S'ensuit, ensuite, un morceau de son prochain album intitulé «The lights burn brighter» dont la maîtrise du son confère à chaque note émotion, profondeur et beauté. A chaque nouveau morceau, on sent encore et encore la profondeur, la transparence et l'originalité des couches sonores et des accords blues et jazz...
Côté instruments, chaque musicien donne le meilleur de lui-même. Résultat : une interprétation franche et sensible, pleine d'élan et de sève. Les jolis morceaux se succèdent sur un fond sonore jazzy, les autres univers sonores (pop ou blues) se tissent et se dessinent en filigrane. Des styles classiques, que les interprètes restituent avec autant de conviction que de fraîcheur, en conjuguant fermeté des lignes, délicatesse du coloris et subtilité sonore.
Et le déferlement festif de la batterie et de la guitare relève d'une énergie rythmique quasi rock. Puis, tout se calme et la violoniste installe un climat de tendresse, de rêverie et de fantaisie sonore, puis, d'un naturel convaincant, l'interprète rentre ses griffes, manipule les cordes du violon et parvient à transporter un public déjà conquis vers des contrées lointaines.


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