Pourquoi Facebook a changé de nom Jeudi 28 octobre, Mark Zuckerberg a annoncé, lors de la conférence virtuelle Facebook Connect, que la société mère Facebook a changé de nom pour devenir Meta. Le magnat des réseaux sociaux a estimé que le terme Facebook était trop lié à celui de la plateforme du même nom, lancée en 2004. Cette décision intervient au moment où la société Facebook fait face à une avalanche de critiques et qu'elle est au cœur d'une polémique déclenchée par la lanceuse d'alerte et informaticienne Frances Haugen qui a dévoilé certaines pratiques , notamment concernant des failles majeures dans la modération des fake news ou de la haine en ligne. «A l'heure actuelle, notre marque est si étroitement liée à un seul produit qu'elle ne peut pas représenter tout ce que nous faisons aujourd'hui, sans parler de l'avenir», a déclaré Mark Zuckerberg. Il a précisé que le nouveau nom traduit la nouvelle orientation de la société qui consiste à mettre l'accent sur la construction du métavers. Un monde virtuel auquel le public aura accès grâce à des lunettes de réalité augmentée ou de réalité virtuelle et qui représente, selon lui, l'avenir de l'Internet. Le géant de la technologie a déclaré que ce changement de nom va permettre de rassembler les différentes applications sous une seule et même marque.Les noms des différents réseaux restent, par contre, inchangés. Google divise par deux sa commission sur les applications mobiles Google a annoncé, la semaine dernière, qu'il va baisser le montant des commissions qu'il prélève sur les ventes dans sa boutique d'applications mobiles. Cette décision intervient au moment où le géant du web fait face à la pression des autorités de régulation et des éditeurs, comme l'éditeur de jeux vidéo Epic Games l'accusant de pratiques anticoncurrentielles. Les développeurs d'application avec abonnement (méditation, rencontres, fitness…), ne payeront plus que 15% de leurs recettes à Google. Les taux standards pratiqués auparavant étaient de 30% au cours de la première année et de 15% l'année d'après. «Les non-renouvellements d'une année sur l'autre font qu'il est difficile pour les applications sur abonnement de bénéficier de ce taux réduit», a expliqué Sameer Samat, un vice-président d'Android, dans un communiqué. Ces taux sont encore révisés à la baisse pour certains services, comme les services de lecture (ebooks) et de musique. Alors que la quasi-majorité des smartphones dans le monde fonctionnent sous les systèmes d'exploitation de Google et Apple, Android et iOS, générant des profits énormes au géant du web Google, ce dernier fait régulièrement valoir que les commissions payées par une minorité d'application payantes servent à assurer le bon fonctionnement de la plateforme et la protection des données privées et à la sécurité des systèmes de paiement. Mais la colère de nombreux éditeurs augmente en raison du manque à gagner qu'ils déplorent. Quant aux autorités, elles l'accusent d'abus de position dominante sur leur place de marché.