Une nouveauté qui ne manque pas de retenir l'attention à l'occasion de la 8e édition : chronométrage à puce et des meneurs d'allure pour les coureurs, à l'instar de ce qui se fait dans les grandes courses à l'étranger. Les défis que se lancent les organisateurs du semi-marathon de La Marsa, désormais plus connu sous le label «Les foulées du Mégara», se renouvellent et se valorisent d'une édition à l'autre. Le modèle préconisé, puis fortement développé, accrédite l'idée selon laquelle la performance n'est pas seulement une responsabilité, mais aussi un devoir. Ceux qui lui ont permis de grandir, d'avancer et de s'élever sont parvenus à remettre les choses en perspective, mais surtout à leur place. L'image de l'athlétisme tunisien dépend aujourd'hui beaucoup de ce genre de manifestation. Il faut dire que les ambitions nourries au fil du temps ne sont plus les mêmes. Elles ont pris une plus grande dimension. Légitimes et justifiées, elles reflètent une marge de progression qui récompense les efforts fournis par l'Association Mégara pour la Jeunesse, avec le soutien inconditionnel de la municipalité de La Marsa, ainsi que le complexe de la jeunesse de la même ville. A travers ce qu'elles ne cessent laisser entrevoir, d'apporter, mais aussi de faire vivre, «Les foulées du Mégara» remettent ainsi l'apport et la vocation du sport individuel au centre des débats, prouvant qu'elles ont une part capitale dans l'évolution de l'athlétisme tunisien. Les passionnés, les amateurs et les professionnels pourraient admirer ce très beau parcours qui les plonge dans la fabuleuse histoire du Mégara (Les Jardins de Carthage). Lorsque la passion se double d'efficacité, la palette devient forcément plus large. On retient particulièrement cet esprit entièrement tourné vers l'exploit et où la démonstration est poussée jusqu'à la perfection. Aujourd'hui, le président du comité d'organisation, Riadh Ben Zazia, et toute son équipe, ne manquent pas de s'adapter aux exigences des courses à pied de haut niveau. Ce qui impressionne le plus, c'est autant le côté organisationnel et sportif que cette immersion culturelle au profil des participants et des amateurs de la course pédestre. Rien ne vaut la volonté et l'envie d'aller au-delà de soi-même. Conférence de presse, lundi 21 mars A ce niveau d'évolution, de défi et de challenge, ce n'est peut-être pas un autre sport. Mais tout particulièrement un autre monde où l'on reconnaît aux organisateurs cette aptitude à ne pas mettre de la distance entre les ambitions et le registre dans lequel ils sont censés évoluer. «Les foulées du Mégara» dégagent une toute autre tonalité. L'engouement populaire n'est plus à démontrer. Il vient se greffer sur la fête sportive et il confirme la communion et la solidarité citoyenne. A quelques jours du coup d'envoi de la huitième édition, dimanche 27 mars, les préparatifs vont bon train. Avec notamment une nouveauté pour le semi (21,1 km) : chronométrage à puce et des meneurs d'allure à l'instar de ce qui se fait dans les grandes courses à l'étranger. Ces derniers, les meneurs d'allure, seront chargés de dynamiser la course afin de permettre aux coureurs d'atteindre leurs objectifs sportifs. Première course pédestre, «Les foulées du Mégara» devraient réunir plus de 6.000 participants dans un semi-marathon réservé aux coureurs entraînés (21,100 km) et une course pour tous à allure libre de cinq kilomètres, la «Marsoise». Au fil du temps, elles ont pris la réputation d'une course cosmopolite attirant des coureurs de plus de trente nationalités. Nous en saurons encore davantage lundi prochain, 21 mars à 10h00 lors de la conférence de presse que tiendra à cet effet Riadh Ben Zazia avec son équipe et ses différents partenaires.