L'instance internationale s'aligne sur la position de la FTF et la soutient. Mais quelle suite ? Markus Kattner, le secrétaire général par intérim de la Fifa, a adressé un fax à l'intention du nouveau bureau pour lui apporter un soutien indéfectible et menacer les clubs tunisiens, et le football tunisien, de graves sanctions selon les dispositions de la Fifa qui interdit l'ingérence politique et judiciaire (justice ordinaire) dans les affaires du football. C'est clair et net. Les assemblées de juillet et novembre qui ont mis fin au Cnas sont solides selon la FTF, et celle élective du 18 mars est aussi valable. C'est une position incontournable, voire fondamentale pour Wadi El Jari. C'est une couverture précieuse et qui n'a pas hésité à préciser en long et en large les arguments de ce soutien. D'après la Fifa, les procédures juridiques de forme ont été respectées par la FTF, et le recours au TAS, selon la Fifa, a été expliqué par la volonté des clubs votants. Ce fax est un coup dur pour Grombalia Sports qui vient de perdre son action auprès de la justice ordinaire pour geler les comptes de la FTF. Et après ? Le bureau fédéral respire et met la pression sur ses détracteurs. Et maintenant que la FTF est en position confortable, elle va sûrement confirmer son «ascendant». Bras de fer terminé? Ce round a été remporté par El Jari et le nouveau bureau fédéral, mais ce n'est pas terminé. Il y a aura des contestataires, des coulisses chaudes et encore des règlements de comptes. Il n'y a plus de Cnas, d'affaires judiciaires et cela se passera sûrement dans les coulisses. Dans tout cela, la sélection et les affaires du football sont les perdantes.