La semaine nationale du produit biologique a été ouverte, hier, et se poursuivra jusqu'au 10 mai. Une caravane biologique et un séminaire sur les produits biologiques sont prévus à cette occasion outre l'organisation, du 4 au 6 mai, du Salon international de l'agriculture biologique et des industries agroalimentaires au siège de l'Utica. Une conférence sur «l'exportation des produits biologiques vers le marché chinois, perspectives et opportunités», sera aussi organisée en collaboration avec le Conseil de coopération tuniso-chinoise Dans les régions, des journées d'informations destinées aux agriculteurs, consommateurs et élèves et des émissions radiophoniques régionales sur les produits biologiques, sont au programme de cette semaine. La Tunisie a été reconnue, en 2009, par la communauté internationale comme pays exportateur des produits biologiques vers l'Union européenne, après la promulgation des textes législatifs régissant le secteur. Les superficies consacrées à l'agriculture biologique en Tunisie s'élèvent de 18 mille ha en 2002 à 403 mille ha en 2010 pour atteindre 232 ha en 2015. Le nombre d'intervenants privés a augmenté de 2.669 en 2010 à plus de 3.200 en 2015, dont 2.987 agriculteurs et éleveurs, 147 transformateurs et 66 exportateurs. Les exportations tunisiennes des produits biologiques ont atteint en 2015 près de 48 mille tonnes (14,1 mille tonnes en 2010), alors que les recettes sont estimées à 345 MD en 2015 contre 66 MD en 2010. La Tunisie exporte plus de 60 variétés de produits vers les marchés des cinq continents. Le prochain plan quinquennal de développement ambitionne de développer 20 systèmes biologiques à travers la création des parcours touristiques biologiques dans les gouvernorats, l'installation d'une centrale biologique et l'assistance technique des intervenants dans chaque système. Béja : recours au partage des pertes en cas de refus des centrales laitières des quantités de lait produit Les responsables de centre de collecte de lait à Béja ont décidé, lors d'une réunion hier, de partager les dégâts entre agriculteurs et producteurs en signe de solidarité, en cas de refus des centrales laitières de la réception de la quantité du lait produit, a indiqué à la TAP Othman Ajroudi, président de la chambre régionale des collecteurs de lait. Les producteurs avaient proposé cette solution lors de la période de forte production de lait, à savoir au printemps, a-t-il précisé. Ils avaient appelé à recevoir la production totale et à ne pas fermer les centrales laitières. Dans le cas contraire, les dégâts seront partagés, a-t-il encore dit. Entre 60 mille et 70 mille litres de lait par jour sont actuellement détruits alors que la quantité collectée a atteint 140 mille litres de lait par jour, a précisé la même source. Des propriétaires de centre de collecte de lait à Béja avaient fermé récemment leur centre pour protester contre le refus des centrales laitières des quantités de lait produit, engendrant ainsi d'importants dégâts financiers. Plus d'un millier d'enfants par an naissent hors mariage Plus d'un millier d'enfants par an naissent hors mariage, a révélé le chercheur en sociologie Senim Ben Abdallah. Un chiffre qui révèle l'absence d'un comportement sexuel responsable et protégé, a constaté l'expert lors d'une table ronde sur l'évolution de la fécondité en Tunisie organisée, hier, à l'initiative de l'Onfp. A ce titre, l'orateur a appelé les organismes publics concernés ainsi que les composantes de la société civile à redoubler d'efforts en vue de rendre accessible aux jeunes l'information sexuelle et de leur offrir les services sanitaires appropriés loin de «tout jugement de valeur ou moral». Sur les raisons sous-tendant les relations sexuelles hors mariage, l'expert a cité des «facteurs objectifs» dont le retard de l'âge de mariage, l'urbanisation rampante, le recul du contrôle social sur les individus et l'ouverture à d'autres sociétés reconnaissant l'émancipation sexuelle. Traitant de la fécondité en Tunisie, le PDG de l'Onfp a indiqué que le taux de fécondité y a évolué lors des dernières années, passant ainsi de 2,46% en 2014 contre 2,1% durant la période comprise entre 2001 et 2009. Sur les raisons de la hausse du taux de fécondité, le responsable cite l'augmentation du nombre des mariages qui est passé de 160 mille en 2010 à 200 mille en 2012. Au menu de la rencontre, le comportement de régulation de la fécondité en Tunisie et son influence sur la composition démographique et les caisses sociales et le développement.