Onze pays vont se disputer le fameux billet pour les Jeux de Rio. Tout a été mis au point sur la plage de Hammam-Ghezaz afin que la réussite de la compétition africaine de beach-volley soit assurée. Il s'agit de l'ultime phase du processus continental pour la qualification aux Jeux olympiques de Rio. Une discipline devenue olympique depuis les Jeux d'Atlanta 1996. Une vingtaine d'équipes seront tout à l'heure sur la ligne de départ représentant onze pays : la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, la Côte d'Ivoire, le Burundi, la Gambie, le Ghana, l'Angola, le Mozambique, la Sierra Leone, l'Afrique du Sud. Ces pays ont été répartis en deux poules pour le premier tour au terme duquel les deux premiers de chaque poule se croiseront en demi-finales. Une seule équipe décrochera le gros lot au soir du 8 mai. La Tunisie, qui figure en poule A aux côtés de la Sierra Leone, du Rwanda, de la Gambie et de la Côte d'Ivoire, se présentera avec deux paires. La première se compose de Nacer Arafet et Chouaïb Belhaj Salah, la deuxième de Wissem Berber et Wissem Ben Cheikh. Nos représentants possèdent des chances réelles pour aller loin dans l'épreuve. C'est surtout le duo champion d'Afrique et arabe Arafet-Belhaj Salah qui est le plus proche de la qualification. Les deux paires tunisiennes ont bien préparé leurs affaires en fonction d'un programme soutenu et achevé par un stage en Espagne, à la station balnéaire de la ville de Lorka. «Ce fut une sortie pleinement réussie. Les deux paires tunisiennes ont affronté les pros du beach-volley espagnol dans des tests grandeur nature et en prenant part au circuit national espagnol du volley-ball de plage. J'ai la certitude que nos athlètes sont au summum de leur forme et entameront le tournoi africain avec des arguments solides», nous a déclaré le conseiller technique et chef de la délégation en Espagne, Ikbel Ben Meftah.