Les nôtres jouent gros devant le champion d'Afrique L'épreuve de Yaoundé, au Cameroun, a débuté hier après-midi. La lutte est beaucoup plus restreinte avec la présence de la fine fleur des équipes africaines, au nombre de sept, réparties sur deux poules à l'issue du tirage au sort, effectué la veille du démarrage et qui a placé notre team dans un groupe de fer. Le Cameroun, pays hôte, et le Kenya, champion d'Afrique, rompus aux compétitions mondiales, sont nos adversaires pour le passage aux demi-finales. La mission s'annonce extrêmement difficile mais pas impossible. Il suffit d'y croire et d'être très fort sur tous les plans. Mohamed Msselmeni, l'entraîneur national, en est parfaitement conscient. L'autre groupe est composé de l'Egypte, l'Algérie, le Botswana et l'Ouganda. La sélection tunisienne a entamé la compétition en affrontant son homologue camerounaise et aura fort à faire, ce soir à 18h00, face à la redoutable formation kényane. «Mon équipe doit être au top et évoluer sur sa vraie valeur. Les filles s'évertuent à mettre en application les schémas tactiques que nous travaillons. Elles n'ont certes pas l'expérience et l'homogénéité qui sont les principaux atouts de leur adversaire, mais disposent de la fougue et de la rage de vaincre. Ce sera dur, très dur même pour les deux équipes», souligne le sélectionneur national. Les deux premières équipes de chaque poule se croisent en demi-finales, prévues mardi, la finale aura lieu le lendemain. Le vainqueur assurera sa qualification aux Jeux olympiques de Rio, les deuxième et troisième au classement final joueront un tournoi de repêchage dans une date ultérieure. Beach-volley : le tournoi final en Tunisie C'est officiel, la Cavb vient de confier à la Tunisie l'organisation du tournoi final pour la qualification aux J.O. de Rio, notre pays s'étant porté candidat. La compétition se tiendra au plus tard début mai prochain. La fédération décidera de la plage qui va abriter toutes les rencontres. Le choix devrait se porter en principe sur Kélibia ou la banlieue nord. Douze pays d'Afrique seront au rendez-vous avec deux paires pour chacun. Une seule paire décrochera le gros lot. Place maintenant à la composition du comité d'organisation pour se mettre au travail en étroite collaboration avec les parties prenantes et donner à l'événement l'éclat qu'il mérite. La paire tunisienne, Chouaïb Beldhadj Salah-Naceur Arafet, championne d'Afrique et arabe en titre, qui a pris part au Mondial des Pays-Bas en juin dernier, possède des chances réelles de se distinguer.