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Une danse de rites et de symboles
Le centre de Kathakali du Kerala
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 05 - 2016

Les dieux, puissants et capricieux, balancent entre jeux de pouvoirs et appels à la sagesse.
Le programme du festival du printemps est particulièrement riche en danses du monde. Après la Chine et le Liban, il nous emmène au sud-ouest de l'Inde, dans l'Etat du Kerala, pour découvrir la danse folklorique du Kathakali. Depuis 1990, le centre du Kathakali, situé dans la ville de Kochi, fait revivre cette danse-théâtre considérée comme l'une des plus anciennes au monde, et en assure la transmission aux nouvelles générations.
La troupe qui est montée sur la scène du Rio mardi dernier est composée de danseurs, de danseuses et de musiciens de tout âge. La chorégraphie qu'ils ont présentée est une épopée inspirée de la mythologie indoue et de ses textes fondamentaux, le Mahâbhârata et le Rāmāyana. Elle met en scène Krishna, divinité suprême de l'indouisme, sa femme et un autre dieu avec lequel il entre en confrontation. Les tableaux de cette épopée sont basés sur la danse et les mimiques, et sont autant divertissants que pleins d'enseignements sur la vie.
Avant de lancer la danse, un rituel permet au public de découvrir la manière avec laquelle les danseurs se peignent le visage. L'un d'eux prend la parole pour exprimer la joie de la troupe de se produire pour la première fois en Tunisie. Il nous sert ensuite de guide pour le spectacle qui se prépare en présentant les matières à la base des colorations utilisées (extraites de pierres et de fleurs). La troupe effectue également une démonstration des symboles de la danse du Kathakali, où chaque mot a son équivalent en gestes du corps et du visage.
Certains personnages mettent des extraits de plantes dans leurs yeux pendant quelques minutes afin qu'ils deviennent rouges. Ces derniers sont à leur tour un important élément de la chorégraphie, où chaque clin d'œil a une signification. Tant d'implication du danseur est demandée et cela s'est vu sur scène où la justesse des mouvements a si bien collé à la musique. Les deux premiers tableaux ont été exécutés par deux jeunes danseuses en solo, habillées tout en couleurs et ornées de bijoux et d'accessoires.
Ensuite, les héros de l'épopée sont apparus sur scène, parmi des percussionnistes et un chanteur qui ont accompagné leurs différents tableaux. Les dieux, puissants et capricieux, balancent entre jeux de pouvoirs et appels à la sagesse. Le Kathakali — qui signifie histoire (katha) et jeu (kali)—, cette forme de théâtre dansé est un art qui a su se préserver dans sa forme totale, où danses, rituels, costumes et musique maintiennent vivante une mythologie vieille de plus de cinq siècles. La troupe, avec son art et ses efforts pour introduire les spectateurs dans l'univers des divinités hindoues, a su épater et attendrir.


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