Le CAB, qui est en train de remplir de simples formalités en cette fin de saison, s'apprête à une intersaison vraiment compliquée. Le président actuel a prévu pour le mois de juillet une assemblée générale au cours de laquelle il proposerait de réduire son mandat de quelques mois, la pression du public étant devenue insupportable. Il est prévu qu'il parte, en principe, au mois de février 2017 si l'on doit respecter la durée de la présidence. A l'issue de ladite assemblée, on saura si cette proposition sera entérinée ou non par les électeurs qui sont au nombre d'une centaine. Seulement, on craint que ce ne soit une diversion comme les autres fois. On fait mine de partir, on menace, mais en fin de compte, on s'accroche plus que jamais au poste. Désormais, les supporters «jaune et noir» ont compris ce jeu depuis un moment maintenant, comme en témoigne l'impossible cohabitation des deux parties. Ils viendraient nombreux suivant une source crédible pour «acquérir» des cartes d'adhérent. Un huissier-notaire serait dépêché sur place pour constater, auparavant, l'opération. C'est que le candidat Abdessalem Saïdani est décidé à ne pas se laisser faire une nouvelle fois. Il n'attend plus que le vote de la réduction du mandat du président en exercice pour s'engager sérieusement. Dans le cas contraire, Mehdi Ben Gharbia restera-t-il à la tête du CAB jusqu'en février 2017? On voit mal une telle situation au vu de la dégradation de la relation comité directeur-supporters, de la mauvaise fortune de l'équipe cabiste deux saisons durant. Enfin, on aimerait bien voir l'assemblée générale élective se tenir au plus tard début juillet pour permettre au nouveau président d'entamer son mandat dans de bonnes conditions, la préparation de la nouvelle saison devant débuter fin août, début septembre...