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Un léger retour à l'ancienne
Festival international de Carthage
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 06 - 2016

Une programmation où tous les spectacles ont leur public déjà acquis et les gradins ne risquent pas de se désemplir. Une sorte de risque zéro que le directeur du festival Mohamed Zine El Abidine semble avoir choisi d'adopter.
«L'hymne à la joie», un spectacle de l'orchestre de la radio de Kiev avec Lotfi Bouchnaq, fera l'ouverture du festival international de Carthage. Ainsi, les spectacles «phares» de la 52e édition du prestigieux festival commencent à pointer du nez et nous vous communiquerons quelques-uns d'entre eux. Une ouverture tuniso-ukranienne qui détermine un peu les orientations de ce festival qui partage la poire en deux: spectacles internationaux mais sans oublier les tunisiens. Aux grands artistes disparus on rendra également hommage ! Ainsi un hommage posthume sera rendu à Dhekra Mohamed à l'occasion du 50e anniversaire de sa naissance par l'Orchestre national de musique, dirigé par Abderrahmane Ayadi.
Pour la clôture, et même si certains trouvent que c'est un choix «un peu risqué» et qu'à son âge, même la grande Dhekra Mohamed n'a pas eu la chance d'accéder sur la scène du théâtre romain, c'est la jeune Yosra Mahnouch qui assurera la clôture du festival, cette année.
Les hyper-habitués et les valeurs «commercialement» (et même, artistiquement) sûrs seront de retour comme Kadhem Essaher et le crooner libanais Melhem Baraket.
Samira Said figure également au programme de cette édition, la chanteuse marocaine ayant déjà un public acquis et ne présente aucun risque commercial surtout après la fraîche sortie de son dernier album.
Maître Gimms, pour sa part, assurera une soirée pour un public jeune et rompu au rap mais ne sera pas la seule star internationale de cette édition. Le festival international de Carthage prévoit, en plus des soirées dans l'amphithéâtre romain, une programmation hors les murs à la basilique saint Cyprien.
Enfin, voici une programmation où tous les spectacles ont leur public déjà acquis et les gradins ne risquent pas de se désemplir. Une sorte de risque zéro que le directeur du festival Mohamed Zine El Abidine semble avoir choisi d'adopter. Et pour cause! Quand Mourad Sakli et Sonia M'barek ont tenté de rendre à Carthage sa vocation élitiste et internationale qui est, somme toute, la définition de base et l'identité du festival ils se sont attiré les foudres des journalistes et des promoteurs de spectacles. L'actuel directeur du festival a choisi de se mettre à l'abri par un léger retour à l'ancienne que certains considèrent avec crainte.
La crainte de tomber de nouveau dans le piège du populisme sous couvert de discrimination positive qui a placé à un certain moment le festival sous l'aile de Rotana et entre les mains des promoteurs de spectacles sans scrupules. Pour l'heure, nous ne sommes pas à l'heure du populisme mais attention la pression est si forte, animée qu'elle est par les intérêts commerciaux et les esprits malsains.


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