L'occasion est bonne pour le onze national de rebondir sur la scène internationale A coup sûr, le vendredi 24 juin 2016 est un bon jour pour le football tunisien, porteur qu'il est d'une forte chance et de gros espoirs de pouvoir renouer enfin avec une participation en phase finale de la Coupe du monde après tant d'années de frustration et d'incompréhensible et insupportable absence. Après un bras de fer sans merci avec la Fédération égyptienne de football, qui n'a pas fait dans la dentelle et qui a mis tout son poids dans la balance pour pousser la Fifa à renouveler le classement annuel qui a donné la cinquième place du continent africain à la Tunisie, synonyme de tête de groupe pour le tirage au sort des groupes éliminatoires de la Coupe du monde en Russie et après l'avortement de cette tentative suite à plusieurs démarches administratives, juridiques dans les coulisses de la CAF et de la Fifa, voilà que la chance sourit de nouveau à notre équipe nationale et lui offre trois adversaires, la Libye, la République démocratique du Congo et la Guinée, qui ne sont pas des foudres de guerre. L'heure doit être maintenant à l'union sacrée autour de notre équipe nationale. L'allégement du calendrier de la saison 2016/2017 avec le moins de matches possibles est le premier volet d'un programme de préparation assez important pour saisir cette perche tendue et obtenir ce précieux billet pour le Mondial 2018. Les clubs qui ont accepté d'adopter le système à deux poules en championnat qui a plus d'inconvénients que d'avantages pour eux, uniquement dans le but de contribuer à assurer les meilleures conditions de travail et de réussite du onze national pour les échéances qui l'attendent en 2017, ont donné l'exemple et montré la voie à suivre. Les autres n'ont qu'à leur emboîter le pas.