Un appel au ministère de la Culture à soutenir les festivals régionaux et à prendre en charge les travaux d'aménagement et d'entretien de l'amphithéâtre Selioum Le coup d'envoi de la 36e édition du festival culturel de Selioum de Kasserine a été donné lundi soir avec des spectacles artistiques populaires tunisiens et arabes prévus au programme, ainsi que des pièces de théâtre et une animation destinés aux différentes catégories d'âge au théâtre de plein air de la cité olympique. Les prix des billets d'entrée aux spectacles qui se poursuivront jusqu'au 27 juillet sont fixés de 5 à 15 dinars. Au programme de la première soirée, un spectacle de musique traditionnelle de la région de Kasserine et des gouvernorats voisins, une œuvre du réalisateur Walid Khadhraoui, directeur du Centre international des arts modernes de Kasserine, intitulée «Ennejma». «C'est une épopée musicale qui puise dans le plus profond du patrimoine musical de nos aïeux pour le faire renaître afin qu'il témoigne du patrimoine immatériel de la région», a-t-il souligné. Le public assistera le 13 juillet au spectacle humoristique «Mbarka et Mabrouka» du duo Bassem Hamraoui et Fayçal Hadhiri, suivi le lendemain du spectacle du chanteur populaire Samir Loucif. Au programme du 17 juillet, le chanteur Chokri Bouzayène animera une soirée de chants variés. Les enfants pourront également suivre des animations artistiques diversifiées le 20 juillet, alors que le reste de la programmation porte sur un spectacle de rap de l'artiste Klay bbj, le 22 juillet, une soirée de rai animée par le chanteur algérien Abdelkader Jabouni, le 24 juillet, et une pièce de théâtre «Wadi Khadra» du réalisateur Walid Khadhraoui. La clôture du festival prévoit une soirée artistique arabe animée par le chanteur populaire syrien Houcine Eddik. Le secrétaire général de l'association du festival Selioum, Antar Samaali, a déploré le faible budget du festival estimé à 100 mille dinars, alloué par le ministère de la Culture, le conseil régional et la municipalité de Kasserine, affirmant qu'il est «insuffisant pour organiser des soirées de qualité répondant à tous les goûts et qui soient à la hauteur du festival international». «Nous appelons le ministère de la Culture à soutenir les festivals organisés dans les régions, notamment les spectacles de niveau international et à prendre en charge les travaux d'aménagement et d'entretien de l'amphithéâtre Selioum de Kasserine afin de pouvoir accueillir des spectacles internationaux», a-t-il lancé. Il a estimé que l'amphithéâtre de plein air, qui abrite depuis plusieurs années les soirées du festival, ne répond pas aux normes de base des amphithéâtres.