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Des subsahariens envahissent des oliveraies à El Amra : Les habitants poussent des cris d'alerte !
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 05 - 2024

Depuis plusieurs jours, la délégation d'El Amra vit une grande effervescence, protestant contre la présence forcée de migrants subsahariens en situation irrégulière, dont le nombre ne cesse d'augmenter au fil des jours. Ils vont jusqu'à squatter les immeubles
et se retrancher dans les oliveraies de la région. Ainsi, la tension est montée d'un cran et risque de tourner au vinaigre.
Plusieurs oliveraies de la région sont, déjà, transformées en campements d'immigrants illégaux. Les propriétaires ne peuvent plus gérer les tâches agricoles, car ils sont privés de leur terre : tentes des subsahariens dressées partout sous les arbres.
Et malgré les cris d'alerte et de secours, leur nombre ne cesse d'augmenter puisque cette petite délégation est devenue un des points de transit vers Lampedusa. Cela étant, au grand dam des habitants qui, fragilisés par la précarité, ne peuvent plus supporter une telle pression. En effet, tout un trafic mafieux se voit ainsi prospérer : passeurs, constructeurs de barques en métal, revendeurs de moteurs, guetteurs et intermédiaires, tous semblent en pleine action, profitant de la situation.
Une colère aveugle
Les habitants d'El Amra et de Jbeniana, deux petites villes très proches, au nord de Sfax, en ont ras-le-bol, qualifiant ce fléau de «colonisation subsaharienne». Ils craignent que la Tunisie soit visée, et que ces flux des migrants puissent échapper à tout contrôle. Ils accusent les associations et les organismes droits-de-l'hommistes d'avoir toléré et normalisé leur présence en dehors de la loi. Ces habitants sont, d'ailleurs, catégoriques quant à l'intégration des subsahariens dans la société tunisienne. La colère est aveugle.
La fréquentation des cafés par ces subsahariens n'est plus tolérée. Aussi, commerçants et épiciers qui assurent leur approvisionnent, tout en profitant de la situation, sont-ils pointés du doigt. Ces derniers leur vendent tout à des prix fous, ce qui a provoqué la pénurie de certaines denrées alimentaires, notamment les pâtes, couscous, œufs et autres…
S'agit-il, alors, d'un vrai problème sécuritaire ? Plusieurs habitants pensent que oui, sinon comment ces migrants ont pu s'infiltrer dans notre territoire. D'autant plus qu'ils sont devenus de plus en plus agressifs, de quoi avoir peur. C'est que les habitants ont affirmé être menacés dans leur quotidien.
Une vaste campagne facebookienne !
Déjà, les réseaux sociaux ont été bombardés par des appels de détresse et des commentaires de dénonciation, sur fond d'une vaste campagne facebookienne intitulée «Non à la colonisation subsaharienne en Tunisie». Et le nombre d'adhérents à cette campagne n'a cessé d'augmenter. Ces facebookeurs prétendent que la présence massive des subsahariens peut toucher l'identité tunisienne et nuire à la stabilité sociale. Et pour en finir, ils réclament leur expulsion ou leur rapatriement, appelant les autorités à agir dans l'urgence, afin de trouver une solution radicale.
Par ailleurs, ces facebookeurs vont encore plus loin, appelant les habitants à prendre les choses en main et à agir seuls et à leur manière. La situation risque de devenir ainsi explosive, d'autant qu'elle risque de générer des affrontements entre habitants et migrants.
Au début de ce mois, faut-il le rappeler, certaines composantes de la société civile ont procédé à une marche dans les principales rues de la ville, en signe de protestation contre la présence de ces migrants clandestins. Ils ont appelé à l'évacuation de leurs oliveraies, sollicitant les autorités à intervenir. En réponse, les agents de la garde nationale ont évacué certains campements et démantelé des tentes, afin de pousser les migrants à quitter les champs.
Mais vers quelle destination ? Quelle région de la Tunisie va accueillir ce grand nombre de migrants ? Rappelons que le porte-parole de la garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a récemment déclaré que ces migrants clandestins seront transférés vers d'autres zones, sans donner de précisions. D'où une solution radicale face à ce flux de migration.


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