«Notre théâtre respire encore ?», le nouveau one man show de Lotfi Abdelli, mis en scène de Chedly Arfaoui, sera présenté ce soir sur la scène du théâtre de Carthage. Le nouveau spectacle d'humour rehaussé de tableaux de danse de l'artiste tunisien Lotfi Abdelli se jouera ce soir à guichets fermés. Un artiste d'exception, Lotfi Abdelli est très apprécié du public. Son humour ravageant, son jeu, ses textes qui font mouche et sa belle présence sur scène ont fait de lui un comédien à part. Rappelons que Lotfi Abdelli a débuté sa carrière artistique comme danseur au Conservatoire de Tunis, puis au Ballet du Théâtre national et au Ballet national tunisien et à la Compagnie théâtre de la danse. Au cinéma, il a joué dans plusieurs films et a remporté le prix de la meilleure interprétation masculine aux JCC en 2006 pour son rôle dans Making of de Nouri Bouzid. Lotfi Abdelli a été également le protagoniste de la série à succès Bolice 2.0 et du téléfilm Flashback diffusés sur des chaînes de télévision durant le mois de Ramadan. Dans son nouveau one man show «Notre théâtre respire encore ?», Lotfi Abdelli fait équipe avec le comédien Chedly Arfaoui, côté mise en scène, pour offrir au public de Carthage une œuvre théâtrale haute en couleur à travers laquelle le comédien donnera vie à une palette de personnages réels ou fictifs, nous offrant l'occasion de rire, de réfléchir et de sourire. Sur un rythme effréné, il évoquera diverses problématiques touchant la société tunisienne aujourd'hui où il est question de crise économique, de politique, etc. «J'ai débuté à l'âge de 16 ans et aujourd'hui, j'en ai 46 ans. Et j'ai bossé dur durant ces 30 ans de carrière. Cela fait au moins 15 ans que je suis sur l'écran et Dieu merci j'ai participé à toutes les "exceptions et les révolutions", sur les chaînes tunisiennes en partant de Shams Alik pour arriver à Flashback», a-t-il déclaré lors d'un entretien de presse. Abdelli dit qu'il n'est pas prétentieux pour autant et qu'il ne fait que récolter le fuit d'un labeur sérieux. «J'ai réussi à travailler avec discipline et rigueur et j'ai été accepté par les réalisateurs les plus durs comme Nouri Bouzid avec qui j'ai fait 6 films». Par ailleurs, concernant sa participation au festival de Carthage, Lotfi Abdelli dit que la frustration de Carthage est «partie». Et d'ajouter : «Je reconnais qu'être présent au festival me rend fier». Entre humour, donc, satire, espièglerie, sarcasme et suggestions audacieuses ainsi que le jeu de scène dynamique et efficace, Lotfi Abdelli embarquera le public dans une nouvelle aventure hilarante!