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La tension persiste
Ministère de l'enseignement supérieur et syndicats
Publié dans La Presse de Tunisie le 16 - 09 - 2016

Les gouvernements se suivent et se succèdent sans que la situation ne change ou ne s'améliore. Le syndicat des universitaires se demande si le ministère de tutelle est au fait de la baisse du taux d'encadrement ainsi que de l'accroissement des besoins des établissements universitaires en enseignants
La nouvelle rentrée universitaire ne déroge pas à la règle, elle se caractérise comme ses devancières par une certaine tension entre le ministère et la Fédération des syndicats. Les dossiers se succèdent et les solutions ne voient pas encore le jour, ce qui est un signe d'un malaise grandissant entre les deux parties que la procession de ministres ne semble pas y apporter quelque apaisement. Le nouveau ministre a du pain sur la planche. Il aura, tout d'abord, à régler la situation des agrégés. Il est à rappeler que, dans le cadre de l'accord signé par le ministre de l'Education nationale et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et relatif aux agrégés, il était convenu d'accorder une promotion exceptionnelle aux agrégés travaillant aussi bien dans les établissements scolaires que dans les établissements universitaires. Seulement, concernant ces derniers, la décision n'était pas accompagnée d'un document légal garantissant leur droit de continuer à bénéficier de la prime de nomination au sein de ces établissements universitaires et qui est beaucoup plus importante que la nouvelle prime, étant donné que la première est de l'ordre de 200 dinars, selon les cas et l'ancienneté, tandis que la seconde est, généralement, en dessous de 90 dinars. Cette question n'est pas encore tranchée quand surgit une autre. Il s'agit des heures supplémentaires. Dans son dernier communiqué, la Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique exprime son incompréhension de l'attitude de l'autorité de tutelle en la matière.
Deux poids, deux mesures
Selon le syndicat des universitaires, en agissant d'une manière absolument inédite, celle-ci brandit un niet catégorique face aux assistants et aux agrégés concernant les heures supplémentaires, et ce, à travers une correspondance envoyée aux recteurs et signée par le directeur général de l'enseignement supérieur, en date du 23 août 2016. « Pourquoi cette discrimination ? Pourquoi accorde-t-on ces heures supplémentaires à toutes les autres catégories excepté celles des assistants et des agrégés ? », s'interroge la fédération générale. Si la question est liée aux exigences de la recherche, comme le laisse entendre le préambule de cette correspondance, requérant que les enseignants chercheurs puissent mener à terme les engagements professionnels qui leur sont dévolus dans le cadre de l'encadrement et de l'enseignement, il faut savoir qu'ils sont tous, assistants, maîtres assistants, maîtres de conférences et professeurs d'enseignement supérieur, à la fois enseignants et chercheurs, fait remarquer la Fgesrs. D'autre part, elle se demande si le ministère est renseigné sur la faiblesse et la baisse du taux d'encadrement ainsi que sur l'accroissement très sensible des besoins des établissements en enseignants et, partant, l'augmentation des heures d'enseignement supplémentaires, d'autant plus qu'il n'a pas satisfait tous les besoins exprimés par les structures pédagogiques. Le syndicat s'interroge aussi : si l'autorité de tutelle est au courant du poids que représentent les assistants par rapport à l'ensemble des enseignants chercheurs, et dont le nombre s'élève à 3.805 sur un total de 12.515 constitué des maîtres-assistants, des maîtres de conférences et des professeurs d'enseignement supérieur, c'est-à-dire presque le tiers. Comme il voudrait comprendre si le ministère a pris en considération ce manque flagrant au niveau du nombre des enseignants ou bien s'il a décrété ce niet sans réaliser les retombées de son application. Le syndicat des universitaires appelle l'autorité de tutelle à réparer cette injustice, comme il l'invite à payer les mémoires de fin d'études (PFE) sur la base d'une seule heure pour chaque projet de recherche, lui rappelant son refus catégorique du travail selon la règle d'une demi-heure. Concernant le paiement des heures supplémentaires et des heures occasionnelles et qui ont été assurées effectivement soit l'année dernière, soit les années précédentes, le syndicat attend que l'administration honore ses promesses consistant à assurer le règlement exceptionnel de ces heures, avant le démarrage de la rentrée universitaire, pour l'ensemble des établissements universitaires, faute de quoi tous ces dossiers suspendus seront remis sur la table à la rentrée.


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