Rien ne filtre encore à propos des candidatures à la présidence de la fédération. C'est officiel. La prochaine assemblée générale élective de la fédération de handball a été fixée au 30 octobre 2016 et aura lieu, une fois n'est pas coutume, à Monastir. On a opté pour la décentralisation pour la simple raison de réduire les distances pour les responsables des Ligues du Sud. A ce jour, aucune candidature officielle n'a été déposée. Les rumeurs vont, certes, bon train. Une chose est sûre, Mourad Mestiri, l'actuel président de la Fédération tunisienne de handball, compte se représenter. Ce ne sera pas vraiment un second mandat pour lui puisqu'il a pris avec son équipe le train en marche un certain jour d'avril 2012 pour remplacer Karim Helali retenu par ses fonctions parlementaires. Depuis, les problèmes ont surgi au sein du bureau fédéral et le courant ne passe plus entre Mourad Mestiri et quelques membres, dont entre autres Abdelkader Boudriga et Mohsen Matri. Boudriga pourrait se présenter aux élections et serait en train de préparer sa liste. Matri, de son côté, pourrait rallier la liste de Karim Helali au cas où ce dernier présenterait sa candidature, étant pressenti pour une mission de ministre-conseiller du sport. Attendons voir. La liste de Mourad Mestiri pourrait bénéficier de l'apport de l'ex-international Heykel Megannem au cas où ce dernier, qui exerce parallèlement la fonction d'agent de joueurs, trouverait le temps nécessaire à consacrer à la fédération. La purge à tout prix Le nom de Mohsen Jbara revient souvent sur la scène ces derniers temps. Des rumeurs laissent entendre que celui-ci pourrait ne pas être tête de liste et ferait équipe avec Karim Helali. Nous en saurons davantage bientôt. Quoi qu'il en soit, le nouveau bureau fédéral devra réagir rapidement pour redorer le blason du handball national après la déconvenue de la sélection aux derniers Jeux olympiques de Rio. Le moment est venu d'effectuer une purge au sein du sept national. Alain Portes, l'ex-sélectionneur national, avait entamé le travail en se passant des services de Heykel Megannem, Wissam Hmam et Issam Tej qui avaient mis un terme à leur carrière internationale. Contre toute attente, Issam Tej refait surface et cerise sur le gâteau, on lui offre le brassard aux Jeux olympiques. Il va donc falloir remettre les pendules à l'heure. Et pas seulement au sein de l'effectif de la sélection nationale majeure. Il va falloir aussi repenser le staff technique. Aujourd'hui, la preuve a été donnée que l'entraîneur tunisien n'a pas les capacités suffisantes de diriger le team national. Avec tous nos respects, seul Sayed Ayari savait le faire. A méditer. Aujourd'hui, un sélectionneur étranger est le mieux indiqué.