Au moment où l'ossature de l'équipe nationale a pris forme, Kasperczak se donne encore le temps de tester de nouveaux éléments. La campagne du Mondial 2018 a démarré dimanche dernier avec le stage de l'équipe de Tunisie dans son lieu de retraite habituel à Monastir. Henri Kasperczak a encore quatre jours pour affûter ses armes en prévision de la première rencontre comptant pour les qualifications à la prochaine Coupe du monde. Le sélectionneur national, soucieux de réussir l'entame de la campagne du Mondial, s'est renseigné sur la Guinée, notre premier adversaire dans la campagne du Mondial 2018 : «La Guinée dispose dans ses rangs d'individualités capables de faire la différence à tout moment. Je pense que c'est l'un des favoris du groupe A. Mais la pression pèsera plutôt sur l'équipe de Tunisie, appelée à réussir l'entame de la campagne du Mondial 2018, d'autant que le premier match se jouera à domicile. En fait, nous n'avons pas droit à l'erreur. Nous devons réussir toutes nos sorties, à commencer par la confrontation contre la Guinée », a lancé Henri Kasperczak lors de la conférence de presse qu'il a tenue avant-hier au lieu de retraite de l'équipe nationale à Monastir. Bref, un discours classique que tout sélectionneur aurait prononcé à la veille du démarrage de la campagne du Mondial. Mais ce qui intrigue certains observateurs, c'est qu'au moment où l'ossature de l'équipe nationale a pris forme, Kasperczak se donne encore le temps de tester de nouveaux éléments alors qu'il n'a pas vraiment le temps pour le faire. L'avenir de la sélection passe par la qualification Tout le monde s'est réjoui de la prestation de notre onze national lors de sa dernière sortie face au Liberia. Les fins connaisseurs du football tunisien se sont accordés à dire qu'Henri Kasperczak dispose d'un bon groupe et qu'il doit juste récupérer les joueurs qui n'ont pas fait le déplacement à l'occasion du dernier match face au Liberia. Cependant, la convocation de Najmeddine Daghfous et Issam Ben Khémis relance les débats sur les choix du sélectionneur national. Plus d'une année après sa nomination, on croyait qu'après le match du Liberia, le sélectionneur national a fini avec ses essais et qu'il a enfin arrêté sa liste élargie. Interrogé sur la convocation de Ben Khémis et Daghfous, Kasperczak s'est contenté de dire : « J'espère que ces deux joueurs s'intégreront rapidement et qu'ils donneront le plus escompté ». Soit. On ne peut que partager le souhait d'Henri qui affirme avoir songé à l'avenir du football tunisien en convoquant ces deux nouveaux venus. A notre humble avis, l'avenir du football tunisien passe impérativement par une qualification au Mondial 2018. Une fois la qualification assurée, le sélectionneur national pourra reprendre ses essais.