Les coordinateurs régionaux de Médenine, Jendouba et Kasserine ont revendiqué, entre autres, un calendrier pour la régularisation de la situation des ouvriers de chantier dont le nombre total est estimé à 59 mille personnes et dont 5% sont des diplômés. Lors d'un point de presse organisé au local du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, les coordinateurs régionaux des ouvriers de chantier Mohamed Akermi (Médenine), Sami Khelifi (Jendouba) et Fayçal Akouri (Kasserine) ont appelé à la régularisation de la situation des ouvriers de chantier dans les différentes régions du pays le plus tôt possible, menaçant d'un mouvement de protestation à partir du 12 octobre, si leur situation ne change pas. Ils ont mis l'accent d'ailleurs sur les conditions difficiles des ouvriers et leurs problèmes qui n'ont pas été résolus depuis la révolution de 2011. Leurs revendications portent essentiellement sur leur droit à la couverture sociale, à la majoration salariale du Smig estimée à 332 dinars et à la titularisation, tout en appelant les autorités à présenter une vision claire et stratégique pour la régularisation définitive de leur dossier. Les coordinateurs régionaux de Médenine, Jendouba et Kasserine ont revendiqué, entre autres, un calendrier pour la régularisation des ouvriers de chantier dont le nombre total est estimé à 59 mille personnes et dont 5% sont des diplômés. Suite à cette situation qui demeure instable depuis plus de cinq ans, ces derniers appellent à l'application de l'accord (2016/2020) afin d'améliorer les conditions de vie des ouvriers et d'assurer leurs droits à la couverture sociale et aux congés.