La mission n'est pas de tout repos pour le nouvel entraîneur des Olympiens, Khaled Mouelhi L'état des lieux fait par le nouveau coach des Olympiens de Sidi Bouzid, Khaled Mouelhi, n'est guère rassurant. Avant d'accepter de prendre en main l'équipe olympienne, les échos qui lui parvenaient n'étaient pas encourageants, mais pas au point d'être alarmants. Il avait pensé que le coup était jouable et la réalité du terrain lui fit comprendre que, pour sa première expérience comme entraîneur à la tête de surcroît d'un club de la Ligue 1, il s'était peut-être précipité. «C'est plus difficile que prévu et mon premier constat m'a conforté dans cette idée. Mais je ne peux pas faire marche arrière et je suis, si l'on peut dire, devant le fait accompli. Il va falloir maintenant s'atteler à la lourde tâche qui m'attend et ne pas perdre trop de temps. Le redressement, malgré les carences, est possible, mais il est de notre intérêt d'y mettre rapidement les moyens». Cette bonne volonté affichée par le nouvel arrivant au stade 17-Décembre suffira-t-elle à baisser la tension qui monte au sein des fans de l'OSB et à redonner confiance au groupe et à améliorer son rendement sur le terrain et, cela va de soi, les résultats? La réponse n'est pas facile et nul ne peut prédire l'avenir. Avec trois défaites en trois matches, l'opération décollage ne peut pas s'annoncer dans les jours qui viennent, voire dans quelques semaines, vu que l'affectif en place n'autorise pas un optimisme béat. Adopter un profil bas et essayer de remonter la pente doucement est donc le meilleur moyen de tenter de sortir de la crise de résultats. Ça ne sera pas une mince affaire mais ni le bureau directeur, ou ce qui en reste, ni le nouvel entraîneur, Khaled Mouelhi, n'ont d'autre choix.