Faut-il espérer à des miracles, en attendant les renforts hivernaux? L'USBG n'était pas pour Ahmed Dridi et ses protégés un gros morceau, et les chances de remporter le match en retad de mercredi étaient égales avec son adversaire du jour. Mais l'UST a une nouvelle fois trébuché et s'est résignée à une défaite par un but à zéro, la première de la saison après deux nuls par un score vierge devant la JSK et le CAB à Tataouine. Son compteur reste donc bloqué à deux points, ce qui n'est pas de nature à rassurer le coach des Tataouinis. «J'ai beaucoup tablé sur cette rencontre contre l'USBG pour sortir un peu la tête de l'eau et s'octroyer les trois points du succès, mais ça n'a pas été une réussite. Nous avons encaissé un but précoce sur un coup de tête de Amine Abbès, un défenseur venu de l'arrière pour monter au-dessus de tout le monde et tromper le gardien de but Mathlouthi. Ce qui m'inquiète, c'est que, malgré tout, nos essais après ce but surprenant qui nous a coupé l'herbe sous le pied, nous n'avons pas réussi à revenir dans le match et à remettre les pendules à l'heure. Il y a un problème d'efficacité devant les buts et ce mal persiste encore». Cette principale carence dans la formation de Ahmed Dridi a été soulignée sur ces mêmes colonnes depuis des semaines. Mais avant de parler d'efficacité devant, il faut peut-être souligner un manque d'imagination et de créativité au milieu de terrain, donc des occasions qui se comptent sur les doigts de la main et des chances très minces pour inscrire plus d'un but dans un match. Seul Seïfeddine Jerbi est capable de créer des espaces sur son couloir droit, mais il n'y a pas de vrai régisseur qui oriente et diversifie l'animation offensive. Naoufel Youssefi peut joueur ce rôle, mais venu tardivement de l'OSB et physiquement pas très au point, ce joueur est entré en cours de jeu sans apporter, en toute logique, le plus souhaité. En outre, le seul fer de lance de l'attaque, Rafik Kamergi, a été laissé lui aussi sur le banc avant de remplacer un milieu de terrain (Mohamed Ben Aziza) sans que cela change la physionomie de la rencontre et son résultat acquis dès la première période. Le mercato d'hiver pour colmater cette immense lacune, ce n'est pas pour demain. Il va falloir donc que Ahmed Dridi essaie, en attendant, de trouver d'autres formules et d'autres solutions individuelles et collectives. Même s'il ne faut pas s'attendre à de vrais miracles pour transfigurer l'équipe.