Le match face au CA ne sera pas une sinécure C'est la première fois depuis qu'il est à la tête des Gabésiens de la «Stayda» que le coach Lassaâd Dridi est sur des charbons ardents et dans le collimateur d'une partie des supporters «vert et blanc» en colère qui ne sont pas près de pardonner à leur équipe d'autres faux pas qui ne feraient qu'éloigner l'objectif de la qualification au play-off. «Je comprends leur inquiétude et leur empressement mais rien n'est encore joué et cet objectif demeure à la portée, répond l'entraîneur. Nous accusons un certain retard dans notre calendrier de résultats et il nous faut le rattraper. Le problème, c'est qu'il n'y a plus de match facile et que la malchance nous met cet après-midi face à un CA qui a engrangé 12 points sur 12 et dont le moral est au zénith. Chose qu'il n'a pas connue depuis longtemps. Les Clubistes sont les favoris de ce match et nous ne pouvons qu'être les outsiders. Peut-être que cette position nous sera utile et nous servira». Au sein de cette «Stayda» qui doit cravacher dur pour arracher un résultat positif susceptible de baisser cette pression qui monte dans son camp, il devrait y avoir forcément des changements dictés par les blessures, mais surtout par la petite forme de quelques joueurs cadres sur lesquels est basé le système de jeu de l'équipe. Ce serait l'occasion pour Hachem Abbès de faire son entrée dans l'axe de la défense à la place de Ali Hammami et de former avec Akram Ben Sassi une paire centrale new-look. Ce serait aussi l'opportunité pour Alaâeddine Gmach de figurer dans la formation de départ comme joueur de couloir droit. Le problème pour ces deux joueurs, c'est que lorsque l'occasion s'est présentée à eux pour prendre place dans la formation de départ, ils ont été convoqués par la commission de discipline de la Lnfp pour être entendus eux aussi comme les cinq joueurs de l'ASG pour avoir pénétré sur le terrain et félicité leurs coéquipiers après l'ouverture du score. Signalés, ils n'ont pas le droit de participer à la rencontre d'aujourd'hui et doivent attendre d'être soit blanchis, soit sanctionnés. Un pépin de plus pour Lassaâd Dridi qui n'en a vraiment pas besoin en ces moments difficiles.