Les responsables cabistes ont besoin de soutien On n'a pas fini, dans les milieux sportifs à Bizerte, de revenir sur le rapport financier présenté par l'ancien comité directeur du CAB lors de l'assemblée générale évaluative tenue au mois d'août dernier. Outre un déficit qui s'élève à plus de 5,5 milliards de millimes, le CAB doit à l'ex-président du club plus de 2,5 milliards de millimes. Une ardoise lourde, très lourde même qui a mis l'actuel président Abdessalem Saïdani dans l'embarras ! Et ce n'est pas fini puisque on a appris récemment que le joueur Hmani et bien d'autres personnes, comme l'ancien coach Sofiène Hidoussi, attendent d'obtenir gain de cause pour rupture de contrat unilatérale. Tout le monde se demande comment on a pu en arriver là quand on sait que pendant les cinq dernières saisons, on a laissé filer une quarantaine de joueurs et on a fait rentrer, dans les caisses du club, des sommes colossales. C'est la contradiction même. Dans de telles conditions, on voit mal comment le président actuel du club phare du Nord pourra s'en sortir d'autant que les riches entreprises implantées dans la région demeurent réticentes quand il s'agit de mettre la main à la poche. Les fans cabistes craignent que les joueurs fassent de nouveau grève pour non-paiement des salaires comme ce fut le cas avant le match contre l'USBen Guerdane. Mais pourquoi donc la situation financière est-elle pourrie à ce point ? Ce qui est encore plus étonnant, c'est que certains membres de l'ancien comité directeur ont été reconduits, eux qui ont contribué à ce déficit sans précédent ! Y a-t-il connivence ? Les supporters avertis ont certainement la réponse... On ne sent pas la rupture avec les responsables sortants. «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme au CAB», sommes-nous tentés de reprendre Pascal Lavoisier.