L'édition 2016 servira de plateforme pour l'année prochaine qui verra l'inscription du marathon au calendrier international Créé par la Comar en 1986, le marathon de la Ville de Tunis souffle cette année sa 30e bougie. Dimanche prochain, aura lieu la 31e édition de ce tournoi qui draine annuellement plus de 2.500 athlètes. Le dernier délai des inscriptions a été fixé au vendredi 18 novembre 2016 à 18h00. Si nous ne savons pas encore le nombre final des athlètes qui prendront part dimanche prochain au marathon, nous savons néanmoins que la 31e édition ne dérogera pas à la règle, puisqu'elle regroupera une mosaïque de nationalités : «Parmi les trois objectifs que nous nous sommes fixés pour cette 31e édition du marathon, c'est de participer à notre manière au rayonnement de l'image de la Tunisie sur la scène internationale. A l'heure où je vous parle, nous avons dénombré 10 nationalités dans les inscriptions déjà faites», a fait savoir le directeur général de la Comar, M. Hakim Ben Yedder, dans son allocution d'ouverture à l'occasion de la conférence de presse tenue hier matin. S'ils aspirent faire du marathon de la Ville de Tunis-Comar l'événement sportif majeur en Tunisie, ses organisateurs visent à lui donner une dimension internationale : «Je tiens d'abord à remercier tous ceux qui nous ont accompagnés durant ces 30 ans d'existence du marathon, en particulier les journalistes, mais aussi nos partenaires sans lesquels nous n'aurions jamais pu prétendre passer à un palier supérieur. Au fait, notre objectif primordial est d'inscrire le marathon au calendrier international. Cette 30e édition verra quelques nouveautés au niveau logistique, ce qui nous permettra de préparer le terrain en prévision de l'édition 2017 du marathon de la Ville de Tunis-Comar, à inscrire au calendrier de la Fédération internationale d'athlétisme. Parmi ces nouveautés, le chronométrage électronique. », a souligné M. Lotfi Haj Kacem, président du comité d'organisation du marathon. Rendre le parcours plus agréable Les athlètes qui concourront dimanche prochain porteront donc des dossards à puce. Les organisateurs du marathon de la Ville de Tunis comptent aussi sur la compétence des techniciens qui relèvent de la Fédération tunisienne d'athlétisme, un des partenaires clefs. Outre les puces de chronométrage, sous forme de bandelettes plastiques fixées au dos des dossards, des tapis de course seront installés tout le long du parcours, à l'instar de ce qui se fait dans les marathons de grande envergure. Mais les organisateurs ne comptent pas s'arrêter là pour donner une autre dimension à cet événement. Le directeur technique national de la Fédération tunisienne d'athlétisme a évoqué un aspect attractif qui caractérise les différents marathons qui s'organisent à travers le monde, sauf celui de Tunis : «Tous les marathons traversent les villes dans lesquels ils ont lieu, sauf celui de la Ville de Tunis. Si on se réfère à son parcours, il aurait dû porter le nom de marathon des Berges du Lac. Nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère de l'Intérieur et la mairie de Tunis pour apporter des rectifications au parcours pour qu'il traverse désormais le cœur de la ville. Cela le rendra beaucoup plus agréable, car passer par les principaux monuments d'une ville fait partie du charme du marathon.», a noté Slaheddine Drissi. Cela dit, il est temps d'attaquer ce point, resté sensible pendant des années. Car comme ont bien voulu souligner les différents intervenants, un marathon traverse la ville qui porte son nom et non pas sa banlieue.