Au bout d'une trêve qui tombait à pic, les Nordistes espèrent décrocher le gros lot et offrir une première victoire à Martinez Resté sur une défaite (0-1) à Hammam-Lif à la veille de la longue trêve internationale, l'Olympique de Béjà, revu et corrigé par Joachim Lopez Martinez, espère inaugurer un nouveau cycle en recevant le Stade Gabésien. Dans le Nord, tout le monde mesure parfaitement toute la difficulté de la tâche face à une «Stayda» entrée de plain-pied dans la cour des grands. A commencer par le coach Lopez Martinez : «Oui, le SG reste une belle équipe, mais nous aussi nous le sommes, observe-t-il. Nous sommes hypermotivés et j'avoue que je suis fier de mes joueurs. Certes, les difficultés sont là à l'instar de ce qui se passe dans tous les clubs. Demain, je vais pouvoir disposer de la totalité de mon effectif, et c'est à moi de procéder aux choix idoines. Un seul joueur ne pourra pas toutefois nous prêter main-forte, dimanche après-midi : Alaâ Abbès, victime d'une très forte angine. Il a dû changer de traitement. Cette semaine, notre stratège a été soumis à un travail spécifique et reprendra normalement du service la semaine prochaine». «Un staff qui me donne satisfaction» Peu de jours après son débarquement en Tunisie, le technicien franco-espagnol a hérité de la trêve internationale comme une offrande du ciel : «Oui, cette trêve tombe à pic, assure-t-il. L'OB a pu bien travailler avec un stage et des rencontres amicales dont les résultats comptent très peu, à mon avis. Les joueurs se sont donnés à fond». Interrogé au sujet de l'arrivée d'un préparateur physique espagnol, «Kiko», Martinez se veut prudent: «D'habitude, je travaille avec mon propre staff espagnol, mais là, nous composons une belle équipe technique, compétente et très motivée», se réjouit-il. Un simple bobard La rumeur a couru quant à la signature par l'entraîneur béjaois d'une clause de contrat qui stipule qu'en cas de relégation, il céderait un montant de 150 mille dinars en faveur de l'OB. Eh bien, Joachim Lopez-Martinez n'a pas paru très surpris par cette histoire : «Comme vous, j'ai lu cela sur facebook, relate-t-il. J'ai 45 ans. En 20 ans de métier, je n'ai jamais entendu parler d'une clause pareille. Naturellement, je n'ai jamais signé un truc pareil qui dépasse tout entendement. Il s'agit d'un simple bobard de facebook. Ni le club ni moi-même n'avions demandé à inclure une telle clause dans le contrat. En fait, tout le monde peut écrire ce qu'il veut si c'est contre moi. Par contre, si c'est contre l'OB, je n'accepterai jamais cela. Je suis arrivé avec pour mission d'assurer le maintien de mon club qui dispose de plusieurs atouts : un stade formidable, un public passionné et qui sait motiver ses favoris, des dirigeants dévoués. Soit de quoi motiver au plus haut niveau afin de relever le défi». Le successeur de Lotfi Sebti peut rêver d'un premier succès dans une reprise où les Cigognes doivent remonter la pente. Ce ne sera pas chose aisée, certes, mais la thérapie Lopez Martinez, sait-on jamais, peut provoquer le déclic escompté.