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L'escrime tunisienne de tout son poids !... Congrès de la Fédération Internationale d'Escrime — Trois membres tunisiens élus aux commissions de règlements, d'arbitrage et de promotion
L'élection des trois membres du bureau fédéral actuel au sein des commissions de la Fédération internationale prouve que l'escrime tunisienne a toujours un statut à sauvegarder, une place à défendre et une tradition à préserver Ça ne sonne nullement comme un cliché. La nouvelle équipe fédérale, conduite pour la première fois de l'histoire de l'escrime par une femme, en l'occurrence Zeida Doghri, manifeste une envie terrible, un désir farouche de relever les défis et entrer dans l'histoire. Et c'est avec une grande fierté et une consécration méritée que trois des membres du bureau actuel ont été réélus pour un nouveau mandat de quatre ans au sein des commissions de la Fédération Internationale d'Escrime. Dans son registre inimitable, mais avec un objectif collectif destiné à représenter dignement la Tunisie, chacun a été à la hauteur de la confiance placée en lui. Il faut dire qu'il y a tant de promesses dans ce nouveau bureau fédéral récemment élu, mais surtout recomposé. Un bureau qui ne manque pas de s'inscrire dans le droit fil des objectifs à atteindre. C'est dire à quel point on en a, du côté de la fédération d'escrime dans sa nouvelle version, la passion éveillée. Comment aussi on en prend la mesure. Au stade des challenges, on renvoie l'image d'une équipe capable de tous les exploits et d'aller loin. Il s'agit au fait d'une option irrévocable dans la mesure où tout ce que l'on est censé entreprendre ici et là est destiné à réhabiliter un sport qui, même s'il s'est longtemps égaré, ne saurait s'éloigner des performances. On pense d'ores et déjà à la relève, notamment avec les prérogatives et les stratégies les plus appropriées. Un objectif qui ne manque pas, du reste, de mobiliser et d'impliquer les différentes parties prenantes. On tourne une page, et on ouvre une autre. On fonctionne avec la passion et l'attachement, mais également avec la rigueur et l'inflexibilité. Et c'est de bon augure, notamment en prévision de ce qui devrait s'accomplir. On le sent déjà, ce lot d'émotions à nulles autres pareilles qui se dessine. Les images commencent à se bousculer, les impressions à se confirmer et les moments forts à s'imposer... Un pari pour l'avenir L'élection des trois membres du bureau fédéral actuel au sein des commissions de la Fédération Internationale prouve que l'escrime tunisienne a toujours un statut à sauvegarder, une place à défendre et une tradition à préserver. Ça n'a certainement pas été facile, mais le défi méritait d'être relevé. Surtout que la course vers ces commissions n'était pas donnée. Et tout particulièrement, la commission des règlements, 10 candidats reçus sur 29, ainsi que la commission de l'arbitrage où 10 postulants devraient l'emporter sur les 19 candidats. Déjà pour pouvoir endosser le rang de candidat, il faut que la Fédération tunisienne d'escrime parvienne à miser sur les bons éléments, notamment en favorisant la compétence aux dépens de toute autre considération. Enfin, il faudrait aussi reconnaître que l'élection de Zied Feriani, à la commission de règlements, et de Salah Ferjani, à la commission de l'arbitrage, constitue à juste titre un exploit dans la mesure où les candidats sont souvent soumis à la conformité des membres du bureau... D'autant que 130 pays votants étaient présents dans ce congrès. Cela n'a pas cependant empêché Zied Feriani de remporter 59 voix (Commission de règlements), Salah Ferjani, 67 voix (Commisssion de l'arbitrage) et Noureddine Robana, 49 voix (Commission de la promotion). L'on ne cessera jamais de répéter que la présence des responsables tunisiens dans les instances internationales constitue un atout primordial et déterminant pour le sport tunisien et pour son rayonnement. L'Egypte a déjà montré la voie en reconduisant à chaque fois les candidats qui ont le plus de chances d'être élus, et surtout ceux qui ont vraiment le profil requis. L'exemple égyptien pourrait inspirer les responsables de notre pays et surtout l'autorité de tutelle pour que la présence tunisienne soit assurée dans les fédérations et les instances internationales. Enfin, si l'organisation de ce congrès à Moscou était à la fois impressionnante et imposante, un accueil chaleureux a été réservé à la délégation tunisienne, et spécialement la présidente de la fédération, Zeida Doghri, surtout de la part du président de la Fédération Internationale d'Escrime, Alicher Usmanov. Des rencontres et des échanges positifs entre la présidente de la fédération tunisienne et les autres fédérations ont également eu lieu. De bon augure...