La FTVB devra trancher dans les plus brefs délais. La World League et les CAN hommes et dames se profilent à l'horizon. L'année 2017, désormais proche, sera pour le volley-ball et la FTVB une année charnière. Un moment fort où nous devons tous unir nos efforts pour que notre volley-ball retrouve sa place au sommet de la pyramide africaine après une longue éclipse dans les hautes sphères. Il faudra aller de l'avant et intensifier les contacts pour enrôler de nouveaux sélectionneurs. Il y aura la World League au début du mois de juin, puis les CAN hommes et dames, véritables shows de l'élite africaine, au cours du mois de juillet. Les entraîneurs nationaux choisis disposeront ainsi du temps nécessaire pour sillonner les villes, assister aux rencontres interclubs et se fixer sur les réelles dispositions techniques et athlétiques des joueuses et des joueurs, et aussi se déplacer en vue d'observer de près nos expatriés. Et enfin le plus important pour procéder à l'établissement du programme de préparation, un volet qui exige des recherches efficaces et des contacts pour déterminer les stages à l'étranger et les tournois internationaux qui seront nombreux à l'approche des championnats continentaux et de la Ligue mondiale. Pour cela, le temps de la réflexion pour le choix du nouvel entraîneur de la sélection masculine et celui de la sélection féminine ne devrait pas s'éterniser. Selon le DTN, toutes les pistes sont envisageables. Le sort pourrait basculer en faveur de l'une des compétences sur la scène nationale comme Foued Kamoun, Moncef Belaïba et Nizar Chkili. L'hypothèse de compter sur les services de l'un des entraîneurs tunisiens au Golfe n'est pas à écarter. Certains entraîneurs étrangers sont aussi dans le viseur du DTN Kamel Rkaya. Expérience, disponibilité, CV, coût salarial et particularité de la nouvelle étape entreront en ligne de compte pour le choix final. En route pour les Mondiaux 2018 Les éliminatoires pour les Mondiaux 2018 constituent la dernière échéance pour les deux équipes de Tunisie hommes et dames au calendrier de 2017. Elles débuteront au mois d'octobre avec les sous-tournois, ensuite avec les tours préliminaires et enfin la phase finale. Trois équipes seront qualifiées au Mondial masculin et deux pour le tournoi féminin. Le long processus de qualification touchera en parallèle le reste des continents pour déterminer la liste des 21 participants au championnat du monde hommes aux côtés du trio qualifié d'office : l'Italie et la Bulgarie, organisatrices conjointes, et la Pologne, détentrice du titre. Ainsi l'Europe se taille la part du lion avec dix places, l'Amérique latine dispose de cinq places, l'Asie de quatre, l'Afrique de trois, et deux places sont réservées pour l'Amérique du Nord. Les 22 qualifiés chez les dames rejoindront l'équipe du pays hôte, le Japon, et celle des USA championne de l'édition 2014 en Italie. L'Europe sera représentée par huit équipes, l'Amérique du Nord par sept, l'Asie par cinq, l'Afrique et l'Amérique du Sud par deux chacune. Juniors filles : une fin de cycle chargée L'équipe nationale juniors filles s'apprête à entamer un mois décisif dans son cycle de travail en vue de la CAN du Caire de la catégorie qui démarrera le 29 janvier pour se conclure le 6 février. L'entraîneur Rym Ben Slimène soumettra ses joueuses à un rythme intensif, varié et soutenu touchant tous les aspects. Les rencontres programmées face aux seniors féminines de certains clubs et aussi contre l'équipe canadienne de Sherbrook seront de nature à permettre à l'équipe de Tunisie de s'adapter aux schémas tactiques et améliorer son potentiel technique. Notons que la joute africaine, au cas où le nombre des participants sera égal à quatre ou plus, qualifiera les deux premières équipes du classement final au Mondial de Slovénie 2017. Expatriés : la liste s'élargit Avec le récent départ de l'attaquant étoilé Mohamed Ali Ben Ali vers l'Egypte pour faire partie de l'effectif du club cairote Ezzamalek, le nombre des pros tunisiens à l'étranger s'élève à six. Tant mieux pour l'équipe de Tunisie. Le parcours est satisfaisant pour le club français de Chaumont où évolue Wassim Ben Tara avec huit victoires et deux défaites. En demi-teinte pour les coéquipiers d'Ismaïl Maâla du club iranien Arak qui compte trois victoires et huit défaites. Décevant pour le club grec de Brahim Besbès (Auristiadas) sans la moindre performance. Idem pour l'équipe finlandaise Liguarineto où joue le Tunisien Farouk Hdhili en qualité de contreur central. L'équipe occupe la dixième et avant-dernière place après la dixième journée avec une seule victoire. Le Tunisien Seïf Lemjid est parmi les plus en vue au championnat du Qatar. Il ne cesse en tant que passeur de prêter main-forte à ses camarades du club d'Al Arabi conduit par son compatriote Maouia Lajnef. L'équipe est aux commandes au terme de la neuvième journée et n'a fléchi qu'une seule fois, jeudi dernier, face au club de la Police sur le score de trois sets à un.