Erreurs d'appréciation à la pelle au cours d'une même journée qui incitent à la réflexion La onzième journée du championnat de Ligue 1, pourtant décisive pour plus d'une équipe, n'est pas passée inaperçue et a été surtout caractérisée par la prestation jugée médiocre de plus d'un arbitre et le record de penalties assez discutables, pour ne pas dire imaginaires, sifflés qui ont changé la physionomie de certaines rencontres et même leur résultat. Nos arbitres ont-ils à ce point le sifflet facile pour décréter 9 coups de réparation en 8 matches pour des fautes à l'intérieur de la surface de réparation pas très nettes et fermer parfois les yeux sur d'autres beaucoup plus flagrantes. Le Club Africain estime « avoir perdu deux points à Béja par la faute de Haïthem Kossi suite à un penalty douteux accordé au club local». Walid Jeridi n'a pas fait mieux lors de la rencontre contre l'ESM en accordant quatre minutes avant la fin un coup de réparation «fatal» aux Clubistes et décisif à l'équipe du bassin minier après avoir refusé de décréter la même sentence pour des actions beaucoup plus litigieuses, selon les mêmes responsables des «Rouge et Blanc» qui n'ont pas hésité à exprimer leur ras-le-bol au président de la FTF en personne. Majdi Belhaj Ali n'a pas été épargné, lui aussi, et l'entraîneur de l'OSB Tarek Thabet n'a pas hésité à tirer à boulets rouges saur lui pour le penalty qui a donné la victoire à l'USBG et ce petit coup de pouce dont Chokri Khatoui et ses protégés n'avaient pas besoin tellement ils sont capables de sceller le sort de leurs rencontres par la qualité de leur effectif et le potentiel technique de ses joueurs. Slim Belakhouas, pourtant un international, a surpris plus d'un par sa manière de diriger UST-ESS, tombant dans la compensation, voulant contenter les deux parties et sifflant 3 penalties qui ont terni, voire ridiculisé sa prestation du jour et qui ont failli embraser la situation sans un élan de sagesse de certains responsables des deux camps tataouini et étoilé. Deux exceptions ont cependant apporté un peu de lumière à cette journée ombrageuse. Rochdi Guezguez, arbitre du match ESZ-CAB, qui n'a pas hésité à annuler un but de l'équipe de Mounir Rached pour hors-jeu pas facile à détecter et à siffler un penalty juste pour les Cabistes, prestation qui lui a valu les félicitations du commissaire Yassine Harrouche, et l'incontournable Sadok Selmi, toujours égal à lui-même et sûr de lui, qui a réussi à bien diriger le match à gros enjeu et à hauts risques ASM-OB et à décréter deux penalties répartis équitablement et non contestés par les deux protagonistes. La DNA doit tirer les leçons nécessaires de cette journée ratée dans son ensemble pour mettre les points sur les «i» et rappeler les arbitres à l'ordre car ce genre de fautes d'appréciation ne seront pas bien reçues et acceptées de gaieté de cœur lors de la deuxième phase du championnat que ce soit pour le play-off ou pour le play-out.