Le navire Handala, transportant de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, a été intercepté et abordé samedi soir par la marine de l'entité sioniste dans les eaux internationales, à environ 40 milles nautiques des côtes de Gaza, selon plusieurs sources concordantes. Dans un communiqué publié ce dimanche, le ministère des Affaires étrangères de l'entité sioniste a confirmé l'interception du navire, affirmant que celui-ci tentait de "pénétrer illégalement" dans la zone maritime au large de Gaza. Il a précisé que le navire est en route vers les côtes de l'entité et que l'ensemble des passagers est sain et sauf. Les autorités de l'entité ont qualifié ces tentatives de non autorisées, dangereuses et illégales, ajoutant qu'elles compromettraient, selon elles, les efforts humanitaires en cours. De son côté, la Coalition de la Flottille de la Liberté a dénoncé un assaut violent contre un navire civil, non armé, qui transportait une cargaison d'aide humanitaire vitale. Elle a souligné que l'opération constitue une violation manifeste du droit maritime international, l'interception s'étant déroulée dans les eaux internationales, en dehors des eaux territoriales palestiniennes. Le contact avec le navire a été totalement perdu samedi à 11h43 (heure de Palestine), après que les forces de l'entité sioniste ont coupé la diffusion en direct depuis le navire Handala. La cargaison humanitaire comprenait du lait pour nourrissons, des couches, de la nourriture et des médicaments, tous destinés à une distribution directe à la population civile de Gaza, confrontée à une famine délibérée et à un effondrement du système de santé en raison du blocus imposé par l'entité sioniste. Le navire transportait 21 civils issus de 12 nationalités, parmi lesquels des députés, journalistes, avocats, syndicalistes, militants écologistes et défenseurs des droits humains, engagés dans une mission pacifique pour briser le blocus illégal imposé à Gaza.