Les autorités d'occupation israéliennes ont révélé, tard dans la soirée du samedi 26 juillet, le sort du navire Handala, qui faisait route vers la bande de Gaza dans le cadre d'une mission humanitaire visant à briser le blocus imposé sur l'enclave palestinienne, avant d'être intercepté et abordé par la marine israélienne. Un communiqué israélien justifie l'intervention Dans un communiqué officiel, le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que « la marine israélienne a arrêté le navire Handala après qu'il a tenté d'entrer illégalement dans la zone maritime au large de Gaza ». Le communiqué ajoute que « le navire est actuellement en route, sain et sauf, vers les côtes israéliennes et que tous les passagers sont en bonne santé ». Israël a par ailleurs qualifié les tentatives non autorisées de briser le blocus de « dangereuses et illégales », affirmant qu'elles « compromettent les efforts humanitaires en cours ». Le navire remorqué vers Ashdod et les militants expulsés Selon la radio publique israélienne, l'armée prévoit de remorquer le navire jusqu'au port d'Ashdod, avant de procéder à l'expulsion des militants étrangers à bord. Le Handala transportait 21 passagers de différentes nationalités, parmi eux des parlementaires français, des activistes venus de Tunisie, des Etats-Unis, d'Australie et d'Italie, ainsi que des journalistes chargés de documenter cette traversée. Cette annonce survient alors que les réactions internationales se multiplient, dénonçant l'attaque du navire en pleine mer internationale, et appelant à la libération immédiate des passagers dans le respect du droit international et des principes de la liberté de circulation des missions humanitaires. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!