Les unités de la Garde nationale à Tataouine ont transféré, mardi, trois suspects au Pôle judiciaire de lutte antiterroriste, indique à l'agence TAP une source sécuritaire. Il s'agit de trois individus interpellés lors d'une perquisition à leurs domiciles, à Tataouine, pour avoir établi des supposés contacts avec des sites jihadistes et fait l'apologie d'organisations terroristes. Ils sont tous chômeurs, âgés de 20 à 25 ans, précise la même source. D'autre part, une cellule terroriste opérant à Hergla et composée de treize membres a été démantelée, mardi, par les unités de recherches de la Garde nationale d'Enfidha. Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur publié hier, les membres de la cellule, âgés entre 22 et 43 ans, ont reconnu « tenir des réunions secrètes dans une des mosquées de la ville et être en lien avec un individu natif de la région et classé dangereux, qui appartient à la katiba terroriste Okba Ibn Nafaa ». Ils ont, également, avoué avoir facilité le voyage de douze jeunes originaires de Hergla vers les foyers de tension, ajoute la même source. Le ministère public a ordonné de placer les membres de la cellule en garde à vue et d'ouvrir une information judiciaire à leur encontre. Par ailleurs, cinq personnes ont été traduites devant le Tribunal de première instance, à La Manouba, pour profanation du mausolée de Sidi Ahmed Chouigui. Des habitants de l'imada de Chouigui (délégation de Tébourba), avaient découvert, au début de la semaine, dans le mausolée que le tombeau de Sidi Ahmed avait été déplacé, ses ossements rassemblés dans un récipient et des travaux menés sur les lieux. Lors de l'interrogatoire de la police, les cinq suspects originaires de la localité ont déclaré «avoir engagé, à leur compte, des travaux de restauration des murs qui menaçaient ruine».