Le sélectionneur national s'est trompé dans ses choix au point d'offrir le onze national en pâture à son adversaire Et rebelote ! Il est écrit que nous ne passerons pas le cap des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations. Cette fois, rien à dire, le onze national a été sorti de l'épreuve dans les règles de l'art. Aucun commentaire à faire dans ce sens. Il faut donc aller chercher le bon prétexte de l'élimination autre part. Nous n'avons rien à reprocher aux joueurs. Ils ont été irréprochables en mouillant le maillot, comme on dit dans le langage du football. Ils n'ont pas triché et nous ont au contraire gratifié d'un spectacle de qualité même dans la défaite, principalement face au Sénégal lors du premier match de la CAN. Hier, la première mi-temps fut honorable face au Burkina Faso. L'équipe de Tunisie aurait pu inscrire au moins un but avant les Burkinabés, ce qui aurait peut-être donné une autre tournure au match. Malheureusement, ce scénario souhaité ne s'est pas produit. Le rêve s'évapore Tous les Tunisiens révaient de voir leur sélection nationale aller plus loin dans cette CAN. Mais que voulez-vous, le sélectionneur national a tué le rêve. En football, la logique veut toujours qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Après la défaite inaugurale face au Sénégal, les joueurs se sont repris pour relancer la machine et assurer la qualification en quart de finale. L'adversaire, le Burkina Faso en l'occurrence, a été surévalué, au point que le sélectionneur national a perdu les pédales. Quelle mouche l'a piqué de chambarder la défense de son équipe et de la composer en fonction d'un attaquant adverse. Certes, Bertrand Traoré, le sociétaire d'Ajax Amsterdam, est talentueux, mais n'est pas comparable par exemple à l'Algérien Ryadh Mehrez, élu meilleur joueur africain de l'année. Pourtant, c'est Ali Maâloul qui avait la lourde tâche de le contrôler et il a réussi à le faire. Pourquoi donc Kasperczak a-t-il décidé d'éliminer Maâloul de ses plans ? Le choix de Abdennour sur le flanc gauche de la défense n'était pas approprié. Comme toujours d'ailleurs, le joueur de Valence a été le maillon faible de la chaîne. Pourquoi n'avoir pas gardé Maâloul à gauche pour profiter de ses montées et trouver la solution idoine pour le couvrir et tenir en respect Traoré, d'une part, et titulariser simplement Yakoubi dans l'axe-central à la place de Abdennour, très loin de sa forme et en manque de compétition, d'autre parts ? Puis, pourquoi Kasperczak a remplacé Khazri, un des moins mauvais sur le terrain, et avoir gardé Msakni qui est passé à côté de la plaque ? A un moment donné, la sélection évoluaiti avec trois pivots (Sassi, Ben Amor et Lahmar) et ne pouvait plus faire le jeu. On avait l'impression que Kasperczak, face à la difficulté de la tâche, cherchait à aller aux prolongations. Cependant, le premier but adverse a chambardé ses plans au point qu'il a incorporé Khalifa et Akaïchi. Il était tard et alors que toute l'équipe cherchait l'égalisation, le second but a mis les joueurs à genoux. Maintenant, il faut tirer les bonnes conclusions. Nous avons été éliminés, mais nous avons gagné une équipe qu'il va falloir couver.