En dépit d'une mauvaise fin de match, l'entame du onze national est par contre significative à plus d'un titre L'équipe de Tunisie a raté le coche face au Gabon et c'est bien dommage. Nous sommes persuadés que si le sélectionneur national n'avait pas opéré de changements après le repos, le onze national serait venu à bout de la sélection gabonaise. Ce n'est certes qu'une hypothèse, au vu de ce que le onze national a présenté comme rendement. C'est vrai que les Gabonais sont revenus à la charge en fin de match en parvenant à égaliser, mais nos joueurs ont aussi prouvé qu'ils ont de la qualité, notamment en première mi-temps. Une chose est sûre: après le revers de Monrovia en éliminatoires de la CAN 2017, quelque chose a changé. Sur le plan mental essentiellement. Le paiement des primes antérieures aux internationaux la veille du match a été une source de motivation. Les joueurs se sont remis en question en se dépensant sans compter durant la première moitié du match. C'est de bon augure. Cela signifie sans doute que les choses devraient s'améliorer d'ici le prochain match éliminatoire de la CAN face au Togo au mois de mars 2016. En avant toute Ne soyons pas pessimiste aussi. Entre la sélection de Leekens et celle de Kasperczak, la différence est palpable. Avec l'ex-sélectionneur belge, il n'y avait pas de fond de jeu et ce dernier s'en tenait à son conservatisme. Pourquoi le cacher, le onze national était antipathique dans son évolution. Avec Kasperczak, ce n'est certes pas le Pérou, mais la sélection a montré des qualités. La titularisation de Ferjani Sassi, par exemple, ignoré par Leekens, et le retour en sélection de Fabien Béchir Camus également délaissé par l'ex-sélectionneur national, ont donné plus de fantaisie au jeu de l'équipe. Sans compter dans le même registre l'apport de Youssef Msakni quand ce dernier est en forme. C'est fou ce que ces trois joueurs apportent comme fantaisie au jeu de la sélection! En un mot, en football, la meilleure défense c'est l'attaque. Kasperczak le sait. C'est dans cette optique qu'il a chambardé le onze national après l'échec de Monrovia. Nous ne pouvons pas avancer avec un football négatif qui repose sur la prudence et le refus du jeu. Nous espérons que le sélectionneur national a enfin trouvé la bonne formule en attaque avec Khénissi aussi qui devra confirmer ses dons de buteur. La défense, de son côté, se comportera mieux avec le retour de Aymen Abdennour à l'axe central. Sur le flanc gauche, Maâloul tire son épingle du jeu et nous attendons mieux de Hamdi Nagguez sur le côté droit. Ce joueur est pétri de qualités et tarde à exploser. Qui a dit que l'équipe de Tunisie n'a pas fière allure...