Du flush à l'érythrose-couperose, la peau réactive s'achemine progressivement vers un état d'hypersensibilité chronique. Le mercure semble bipolaire en cette première semaine de février, affichant des températures plutôt printanières, favorisées notamment par un soleil trop généreux pour la saison. Ce changement thermique ne peut qu'intriguer les personnes dont la peau est trop fine pour s'acclimater avec ces modifications. Avoir une peau réactive est loin d'être confortable. Quel que soit le facteur climatique dominant, notamment le soleil, la chaleur, le vent chaud ou froid, les personnes qui ont une peau réactive subissent moult désagréments qui risquent, à défaut de gestes de précautions, se convertir en des maladies cutanées chroniques. Du flush, ou les rougeurs éphémères qui apparaissent sur le visage, à la rosacée inflammatoire, ou les rougeurs permanentes accompagnées d'acné, en passant par l'érythrose — une maladie dermatologique caractérisée par des rougeurs permanentes sur les joues — et la couperose ou l'érythrose sévère et chronique, la peau réactive s'achemine progressivement vers un état d'hypersensibilité chronique. Certes, le facteur de l'hérédité joue en faveur de l'apparition de ces maladies. Cela dit, d'autres facteurs externes entrent en jeu, dont les facteurs environnementaux, tels que la pollution, les changements climatiques et les habitudes alimentaires. La peau ne se protège plus ! Durant la saison froide, le fonctionnement des peaux réactives se trouve altéré ce qui entraîne, systématiquement, des agressions cutanées à des degrés variables. La mission de la peau, et outre celle sensitive, consiste, rappelons-le, à protéger le corps contre l'intrusion des bactéries et les allergènes. Son processus naturel de cicatrisation représente une autre technique de protection de l'organisme. D'un autre côté, l'épiderme sert à maintenir sa propre hydratation et sa propre température via sa régulation naturelle en eau et en sébum. Durant la saison froide, et à cause de l'alternation permanente entre le chaud ( les espaces intérieurs et chauffés ) et le froid ( le climat ambiant ), la régulation thermique et celle de l'hydratation s'avèrent être difficiles . Si le froid contracte la peau et par conséquent les vaisseaux sanguins cutanés, le chaud les dilate. L'alternance entre ces deux phénomènes altère le fonctionnement naturel de l'épiderme. Les peaux fines en sont fragilisées, ce qui provoque ainsi l'apparition des rougeurs ou du flush ainsi que des maladies cutanées pré-indiquées. Encore faut-il souligner que l'érythrose-couperose est une maladie due à la dilatation permanente des vaisseaux cutanés. Faute de traitement approprié, elle devient irréversible. La peau en devient sèche car mal hydratée, non protégée à cause des pertes importantes en eau et en sébum naturel. Irritée, des inflammations cutanées surgissent à sa surface provoquant des sensations d'étirement, de brûlure et même des démangeaisons. Combler le déficit de l'hydratation Pour prévenir ces maladies et éviter les désagréments qu'elles engendrent, les personnes ayant une peau fine et réactive devraient se munir de produits pharmaceutiques à même de garantir la protection de la peau contre les facteurs à risques dont les facteurs climatologiques. L'objectif étant d'éviter le dysfonctionnement de la peau et de garantir au mieux sa régulation thermique et hydrique. Aussi, il convient d'opter pour des produits dermatologiques riches en vitamine CG, laquelle permet le raffermissement des parois des vaisseaux fragilisés ; et autres riches en vitamine B3, laquelle constitue une barrière de protection contre les facteurs propices à l'irritation. Il convient en outre d'opter pour des soins hydratants anti-rougeurs ainsi que des crèmes antisolaires, voire anti UV. Dans certains cas, le dermatologue prescrit des antibiotiques locaux, oraux ou encore un traitement par laser. Sources : deux laboratoires pharmaceutiques internationaux