Baccar : le buteur sauveur du CSS (Ph. Mokhtar H'MIMA) Il a fallu au CSS un sursaut rageur dans les dernières minutes pour renverser la vapeur aux dépens de l'USBG et s'octroyer les trois points dans la douleur. La Presse — Une nouvelle fois, l'entraîneur Mohamed Kouki et sa bande ont fait une très mauvaise entame de match et ont encaissé un but en première mi – temps avant de parvenir à redresser une situation fort compromise et à remettre les pendules à l'heure en seconde période. Si contre le CA ils ont pu arracher le point du nul, face à l'USBG, leur hôte de mercredi, ils ont réussi à remporter un succès à la sueur du front grâce à deux penalties obtenus en fin de rencontre transformés par le spécialiste des coups de pied de réparation Hichem Baccar (80' et 90'+ 8). Une victoire sur le fil qui a été un vrai soulagement après toutes les frayeurs et tous les frissons aussi bien du public dans les gradins que du staff sur le banc. Quand Kouki persiste dans son mauvais casting La composition de l'équipe des Sfaxiens au coup d'envoi a surpris plus d'un. On avait pensé que la bonne prestation des Sfaxiens en deuxième mi-temps devant le club Africain a donné à l'entraîneur Mohamed Kouki les bonnes solutions pour une meilleure animation offensive et lui a indiqué les meilleures formules au milieu et en attaque. Or, grosse surprise : la paire Amine Aydi-Emmanuel Ogbole a été maintenue comme fers de lance et le duo Willy Onana-Omar Ben Ali a été gardé comme jokers sur le banc. À l'entrejeu, au poste de demi-sentinelle, Ammar Tayfour a été préféré à Hasamadou Ouédraogo. Résultat : une mi-temps de gâchée avec pratiquement rien à se mettre sous la dent et un but encaissé avant de regagner les vestiaires. Mohamed Kouki a été obligé de corriger ses choix erronés à la mi-temps avec la sortie du trio Tayfour- Aydi-Ogbole et l'entrée de Hasamadou, Onana et Ben Ali. Trois changements salutaires qui vont avec le remplacement de Firas Sakkouhi (trop défensif) par Mohamed Absi (milieu créateur), réveiller les Sfaxiens de leur torpeur et de leur jeu pauvre et stérile. Les trois lignes ont été plus resserrées et plus compactes, le bloc a été avancé pour faire le siège de la surface de l'équipe de Nidhal Khiari. Un pressing haut qui va porter ses fruits non pas par des buts sur actions en mouvement, mais sur deux fautes provoquées dans la surface qui ont donné lieu à deux penaltys. Hichem Baccar a libéré ses partenaires et sauvé le CSS d'un faux pas qui n'aurait pas manqué d'avoir des répercussions néfastes sur un CSS, qui cherche encore à retrouver l'ADN de son jeu qui en faisait une équipe qui gagne avec la séduction et pas avec des prestations mi-figue, mi-raisin.