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Non à la diabolisation des médecins
Affaire du nourrisson « mort-vivant »
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 02 - 2017

Une conférence de presse a été tenue hier au siège du ministère de la Santé pour éclaircir l'affaire du nouveau-né supposé transféré vivant à la morgue. Une commission d'experts a été formée pour mener l'enquête, deux avocats vont suivre le dossier et défendre la praticienne — médecin résidente — accusée dans cette affaire
L'histoire remonte à quelques jours, lorsqu'une information relayée par des médias faisait état du placement d'un nouveau-né vivant à la morgue (vendredi dernier) de l'hôpital régional Farhat-Hachad à Sousse.
Afin d'éclaircir davantage l'affaire et donner plus de détails, la ministre de la Santé, Madame Samira Merai , accompagnée de médecins spécialistes et d'un groupe d'experts, a tenu, hier, un point de presse. Le mot d'ouverture a été donné par la ministre de la Santé qui a précisé que la mort du nouveau-né est un véritable drame pour la famille et a des répercussions négatives sur l'état psychologique des parents. Pour cette raison, l'un des principaux objectifs du ministère a été d'améliorer le service de maternité dans les hôpitaux afin de réduire le taux de mortalité. Et c'est grâce au service de néonatologie, qui existe depuis les années 90, que le taux de mortalité a baissé. Quant à l'affaire du décès du nouveau-né à Sousse, et selon le rapport de l'équipe d'inspection médicale, il s'est avéré qu'il n'y avait aucune erreur médicale, que l'équipe en service, notamment le médecin résident, n'a épargné aucun effort pour sauver la vie de la mère et de l'enfant.
La ministre a infirmé, par la même occasion, l'information selon laquelle le nourrisson avait été transféré à la morgue alors qu'il était encore vivant. Elle a par ailleurs signalé qu'il y a un vrai problème de communication entre le corps médical et les patients auquel il faut remédier. « Le ministère œuvre à programmer une formation pour le corps médical dans ce domaine », souligne la ministre. Et d'ajouter : « Nous respectons les décisions des juges, mais cela n'empêche pas le risque de lacunes judiciaires en ce qui concerne les erreurs médicales. D'ailleurs, une commission de médecins experts a été formée par le ministère pour examiner de près l'affaire du nourrisson et deux avocats vont suivre ce dossier afin de défendre le médecin résident », annonce-t-elle.
« Il ne faut pas diaboliser les médecins qui n'épargnent aucun effort pour sauver la vie des patients, exercent dans des conditions difficiles et sont exposés à la violence verbale et physique», précisant que durant l'année 2017, «le ministère œuvrera à doter les hôpitaux régionaux d'équipements modernes et à changer de comportement et de manière de communication afin de réinstaurer la confiance entre le médecin et le patient ».
Elle ajoutera au terme de son intervention que pour faire face à ces lacunes judiciaires, et afin d'améliorer le système de santé publique en Tunisie, le ministère prépare tout un projet de loi, en collaboration avec les syndicats et la société civile, portant sur le traitement du problème des erreurs médicales.
Quant à Mohamed Douaji, chef du service de néonatalogie à l'Hôpital militaire, il a révélé que la mère du nourrisson souffrait d'une infection suite à laquelle l'accouchement s'est fait par une césarienne urgente afin de sauver la mère enceinte de six mois et le fœtus. Elle a été hospitalisée à l'hôpital Farhat-Hachad de Sousse et l'équipe médicale composée notamment d'une assistante universitaire, le médecin résident et la sage-femme ont tout préparé pour accueillir le nouveau-né en le plaçant dans une couveuse et ont déployé tous les efforts nécessaires pour le réanimer. Le fœtus ne pesait que 1,100 kilogramme et était âgé à peine de 6 mois (25 semaines). L'intubation (d'une durée de 25 minutes) et les 3 doses d'adrénaline qui lui ont été administrées n' ont pas suffi à le réanimer.
Samia Kacem, chef du service de néonatologie à Wassila-Bourguiba, a affirmé que l'état de santé de ce nouveau-né était très critique, rappelant que le nombre de 60 battements cardiaques par minute ne suffit pas pour vivre alors que son cœur battait seulement à 20 pulsations par minute. Concernant l'affaire du carton, elle a précisé qu'après la déclaration officielle de la mort, le corps médical devait attendre deux heures avant de placer le corps du nouveau-né à la morgue dans un carton parce qu'il n'y avait pas de petit cercueil.


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