Quand Mazarine Pingeot rencontre Olivier Poivre d'Arvor A l'occasion de la sortie de son nouveau livre Théa, Editions Julliard, Mazarine Pingeot sera l'invité d'honneur de M. Olivier Poivre d'Arvor, ambassadeur de France en Tunisie, afin de s'entretenir sur son parcours, son engagement et son œuvre littéraire. Paris, 1982 : fuyant le coup d'Etat, des centaines d'Argentins se réfugient dans la capitale française, des images macabres plein la mémoire. La vie de Josèphe, 22 ans, bascule lorsqu'elle croise l'un d'entre eux. A peine le coup de foudre s'est-il produit que le mystérieux «Antoine» disparaît. Josèphe se met alors à enquêter : qui est Antoine ? Que lui est-il arrivé ? Est-ce vrai ce que Josèphe a lu sur les «disparus», sur ces «folles de la place de Mai» ? Alors qu'elle découvre le passé de l'homme qu'elle aime, la jeune femme est brutalement renvoyée à sa propre histoire familiale, aux secrets et aux silences de ses parents... Bientôt les stigmates de la guerre d'Algérie viendront se mêler à ceux de la dictature argentine... Théa, un roman d'apprentissage ardent, politique et sensuel, qui explore la découverte de l'amour et de l'horreur du monde. Fausse couche de Néjib Khalfallah Le Théâtre national tunisien nous gratifie en ce début d'année d'une nouvelle création et il s'agit cette fois-ci d'une création chorégraphique signée Néjib Khalfallah, Fausse couche, qui sera présentée au public samedi et dimanche prochains au 4e art. Fausse couche est un miroir de notre société en transition, une chronique de nos espoirs avortés. Course au butin, discorde, fuite en avant et arrivisme ont pris le pas sur la citoyenneté, l'intérêt commun, l'essor du pays. D'une gestuelle fluide, positive vers l'expression de la destruction, de l'angoisse, de la lutte pour la survie. La scène comme lieu de prise de conscience, de positionnement sur «l'ici et maintenant». Interprétation : Mariem Bouajaja, Emna Mouelhi, Senda Jebali, Wafa Thebti, Marwen Rouine, Wael Marghni, Bedis Hachech et Nejib Khalfallah. Musique: Mohamed Seddik Kekli «Trappa». Soirée stambali à L'Art Rue avec Salah El Ouergli demain à 18h00 L'Association l'Art Rue, en collaboration avec Fnou'n, accueille demain, vendredi 10 février, à 18h00, un concert de musique traditionnelle stambali avec, au gombri, le célèbre Salah Yenna, à Dar Bach Hamba. L'entrée est libre dans la limite des places disponibles. Le stambali est un rite de possession musico-thérapeutique implanté en Tunisie par des populations venues d'Afrique subsaharienne. Il mêle musique, danses et chants. Il regroupe des éléments d'origine africaine et maghrébine. La soirée stambali que propose «L'Art Rue» s'inscrit dans cette tradition du patrimoine musical tunisien. Le musicien de gombri, Salah Ouergli, ou Salah Yenna, comme il est nommé, performera avec son équipe de musiciens aux chkachak. Un enchaînement de titres joués appelés «selsla» qui groupera des chansons du patrimoine stambali à l'origine du sahrawi, bahri, etc. Mémoire de Tunisie en Pop Art de Sarroura Libre Sarroura Libre nous offre, à partir de ce week-end à la galerie Musk And Amber, une balade enchantée dans la pop culture tunisienne et maghrébine des années 40 à aujourd'hui. Véritable déclaration d'amour à son pays, l'exposition «Mémoire de Tunisie en Pop Art» réunit des photographies en «digital art» de figures emblématiques qui ont marqué l'histoire de la Tunisie et qui ont laissé une empreinte indélébile par leur talent, leur charisme et leur parcours. Dans le contexte politique actuel post-révolution où la Tunisie aspire à un avenir meilleur, Sarroura ouvre une parenthèse pleine de tendresse sur le passé de son pays et nous invite à découvrir son univers gai et coloré, souvent avec une touche d'humour. Inspirées du maître du pop art, Andy Warhol, mais également de Takashi Murakami ou encore de Richard Hamilton, les œuvres, qui rassemblent des personnages, objets, monnaies, tapisseries et décorations de la période d'avant et après-occupation française, ont nécessité un grand travail de recherche historique et transmettent avec humour et légèreté des messages forts. Artiste tunisienne multidisciplinaire, Sarroura Libre est peintre, humoriste, scénariste et réalisatrice. Diplômée en design de l'Ecole des Beaux-Arts de Sousse, Sarroura multiplie les projets. C'est en 2011 qu'elle est révélée au grand public sur le net grâce à ses sketches politiques et vidéos humoristiques. Elle compte aujourd'hui plus de 100 mille followers sur les réseaux sociaux, et ses vidéos sur youtube ont été visionnées par plus d'un million d'internautes. Ses œuvres ont été exposées en mars 2016 aux Nations unies à New York dans le cadre de la 60e commission de la condition de la femme et elle participera en 2017 à l'exposition «Pop Art maghrébin» à l'Institut du monde arabe de Londres.