Khaled Ben Sassi a réussi la première étape de son pari en évitant une relégation directe en Ligue 2. Mercredi dernier, les Marsois se sont déplacés à Métouia où ils ont affronté l'Avenir Sportif de Gabès. La rencontre s'est soldée par un nul vierge suffisant pour que les «Vert et Jaune» évitent la relégation directe sans attendre la dernière journée de la première phase du championnat. De ce fait, le match de mercredi prochain contre le Club Africain comptant pour la 14e journée du championnat sera une simple formalité alors qu'il y a, à peine deux mois, on craignait cette ultime sortie de la première phase. Les Marsois doivent leur salut à un homme, Khaled Ben Sassi. Il a été le seul entraîneur à avoir accepté de relever le défi. En technicien averti, il a battu successivement deux adversaires directs, l'Olympique de Béjà et le Club Sportif d'Hammam-lif. Ben Romdhane et Jaziri excellent Le staff technique marsois a profité du mercato pour renforcer l'effectif et de la trêve du championnat pour remettre les pendules à l'heure. Les échos émanant du stade de Métouia qui a abrité le match face à l'Avenir de Gabès, annoncent le retour en forme de l'attaquant de couloir, Lassaâd Jaziri, et de la nouvelle recrue, Fahmi Ben Romdhane. Ce dernier a rempli son rôle de latéral gauche, un poste ciblé par l'entraîneur lors du mercato hivernal. Seul joueur qui n'arrive pas à retrouver la forme qu'on lui connaissait, c'est l'attaquant Baha. Pourtant, ce dernier était la saison dernière une pièce maîtresse du dispositif de l'équipe. Si le pire a été évité de justesse, le plus dur reste à venir. Les Marsois sont passés à côté d'une relégation directe, mais la phase de play-out s'annonce encore plus difficile à négocier que la première moitié du championnat. Khaled Ben Sassi a tout intérêt à récupérer au plus vite Samuel Baha, même si l'attaque marsoise a été renforcée par Thierry Ernest et Fakhri Amdouni, sans compter Lassaâd Jaziri et Khaled Yahia. Sauf que Baha est le joker de l'équipe. Il peut évoluer sur les couloirs, en pointe ou comme régisseur. Bref, l'entraîneur marsois a besoin de tous ses atouts offensifs, voire même défensifs, s'il veut éviter de se retrouver au bord du gouffre.