L'Organisation des Nations Unies a déclaré ce vendredi 17 octobre 2025 qu'environ 560 tonnes d'aide alimentaire en moyenne entrent quotidiennement à Gaza depuis le début du cessez-le-feu. Cependant, les convois ont du mal à atteindre la ville de Gaza, frappée par la famine, en raison des dommages causés aux routes pendant la guerre et du maintien de la fermeture des principales voies d'aide dans le Nord. Face à la propagation de la famine dans certaines parties de Gaza, Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires Humanitaires, a déclaré que des milliers de camions chargés d'aide devraient entrer dans la bande de Gaza chaque semaine pour atténuer une crise dont les principales caractéristiques sont la malnutrition, les déplacements et l'effondrement des infrastructures. « La quantité reste inférieure aux besoins, mais nous nous rapprochons de cet objectif… Le cessez-le-feu a permis une fenêtre étroite, et le Programme alimentaire mondial (PAM) se mobilise très rapidement pour augmenter l'aide alimentaire », a déclaré à des journalistes à Genève Abeer Etefa, porte-parole du PAM. Le Programme a indiqué qu'il n'avait pas encore commencé les opérations de distribution dans la ville de Gaza, soulignant que les postes frontières de Zikim et d'Erez (Beit Hanoun) entre les territoires occupés et le nord de la bande, où la crise humanitaire est la plus aiguë, restent fermés. Etefa a ajouté : « L'accès à la ville de Gaza et au nord de la bande de Gaza représente un défi majeur », précisant que les convois de farine et de colis alimentaires prêts à consommer ont du mal à se déplacer à travers les routes endommagées ou bloquées depuis le sud de la bande, dévasté par la guerre. « Il est très important d'ouvrir des points de passage dans le Nord, où la famine est endémique… Pour inverser le cours de cette famine… Il faut garantir l'ouverture de ces points de passage. », a-t-elle ajouté.