Les relations commerciales entre l'Italie et la Tunisie se portent très bien, avec des échanges en constante augmentation et un volume qui approche les 15 milliards de dinars, a déclaré l'ambassadeur d'Italie en Tunisie, Alessandro Brunas. Lors de son passage vendredi sur les ondes d'Express Fm, l'ambassadeur a ajouté que l'Italie se positionne désormais comme deuxième fournisseur et partenaire commercial de la Tunisie, tout en restant l'un de ses investisseurs majeurs. Environ 1 000 entreprises italiennes sont établies en Tunisie, générant 85 000 emplois. Rien que pour les six premiers mois de 2025, ces sociétés ont créé près de 1 500 nouveaux postes, grâce à de nouvelles implantations ou à l'extension d'activités existantes. Les entreprises italiennes opérant en Tunisie couvrent une large palette de secteurs, allant de la mécanique et du textile, aux composants automobiles, au secteur médical et aux industries agroalimentaires. Selon l'ambassadeur, le pays offre également un fort potentiel d'innovation, soutenu par des zones technologiques d'excellence. À titre d'exemple, l'entreprise Terna, partenaire du projet ELMED, a lancé un centre d'innovation en Tunisie, le deuxième après celui de San Francisco, démontrant la confiance des entreprises italiennes dans le secteur des technologies modernes tunisiennes. Une cartographie de 1 500 startups tunisiennes a été réalisée, dont 300 sont prêtes à se lancer, offrant des opportunités particulièrement attractives dans le domaine des technologies innovantes. L'ambassadeur a en outre souligné que les entreprises italiennes devraient considérer la Tunisie comme un hub stratégique, notamment dans les composants automobiles, où le pays possède une main-d'œuvre qualifiée et adaptée aux besoins des investisseurs. Par ailleurs, le projet de raccordement électrique Tunisie-Italie, ELMED, progresse bien. Bien financé par l'Union européenne, ce projet ne se limite pas à un câble reliant la Sicile à la Tunisie, mais renforcera la sécurité énergétique de la Tunisie et de l'Afrique du Nord. À long terme, il permettra au pays de devenir un exportateur d'énergies propres, de stimuler les investissements, de favoriser l'autosuffisance énergétique et de créer de nouvelles opportunités pour les entreprises dans le secteur des énergies renouvelables.